Maison d'Irina et de sa famille

La maison familiale d’Irina, … on pourrait la comparer à n’importe quelle maison résidentielle. Enfin, elle est quand même grande, et mes parents ont dû dépenser une fortune pour l’avoir.
Mais bon, mon père est chercheur et ceux-là on les paye plutôt bien, mieux qu’en France, pays d’origine de mes parents. Ma mère est quand à elle, vendeuse de cuisines. Un beau métier qui ressemble, à peu près, à de l’architecture, mais ça se fait à l’intérieur.

Bref, revenons à ma maison. Elle se compose d’une petite tour et de quatre étages si on compte ceux qui sont dans la tour. Elle paraît assez ancienne, mais elle a son charme. Au rez-de-chaussée, il y a le salon, la salle à manger et la cuisine, bien entendu. Il y a un sous sol, c'est simplement la cave.
Le premier étage contient une salle de bain, la chambre de mes parents et les deux chambres d'amis. Au deuxième étage, il y a une seconde salle de bain, une salle faisant office de grenier et de bibliothèque, ma chambre, et celle de ma sœur, de deux ans de moins de moi (elle n’est pas là, si elle me voyait la pauvre, j’ai à peine changée depuis ma disparition).
Enfin, les deux étages qui sont dans la tour, un escalier en colimaçon, il y a quelques affaires ou autres. J’aime bien aller de temps en temps en haut de cette tour qui s’affiche sur le devant de la maison.

Une maison assez chaleureuse en somme, sauf la nuit, l’obscurité lui donne un aspect effrayant :



Il y a, à l’extérieur, un grand jardin qui entoure cette propriété clôturée comme il se doit dans un quartier résidentiel comme celui-ci.

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(Suite du RP, après mon retour sur terre avec Passant)

Arrivée sans encombre sur notre chemin avec Passant, je ne serais pas étonnée qu’il se cachera aussitôt sous les arbres qui semblent les plus feuillus, dans le jardin. Nous passons la grille, je le sens partir quelque part. Je me décide à entrer. Il n'y a eu personne sur notre chemin, ni devant la maison : c'est autant une bonne qu'une mauvaise chose.

- Fais toi présentable, ne tarde pas trop avec les retrouvailles familiales, j'ai à m'entretenir avec Lui. Je t'attends ici, j'ai long à méditer.

Je ne dis rien, je suis d’accord avec le « vieux ». Ne jamais faire trop attendre Monsieur le maître. Une fois dans l’entrée, j’entendis immédiatement la voix de ma mère me crier ceci, complètement inquiète :

- Mais où étais-tu passée ? J’ai cru que nos retrouvailles n’étaient qu’un rêve ! Même ton père s'en est inquiété !
- (soupir)Excuse-moi. Une drôle de mission m’a emportée de nouveau en Enfer dans cette tenue (je désignais du doigt mon pyjama), Dieu merci, je m’en suis sortie.

Nouveau soupir. Je lève les yeux au ciel. Je me demande pourquoi je dis « Dieu merci », j’ai beau avoir été chrétienne dans ma vie humaine, j’ai beau de croire toujours qu’il y a un seul dieu, mais allez-y quand on est démon. Vous êtes pour la Lumière, mais vous êtes contraint de travailler pour les Ténèbres, par amour pour la personne qui vous contraint justement à cette besogne. Vous pouvez croire, mais, mettez votre croyance au silence.

Je reçois une étreinte forte de ma mère, ma pauvre mère. Je suppose qu’elle n’en revient toujours pas qu’une de ses filles soient démone.

Je sentais à peine une odeur de la cuisine que mon estomac manifeste grandement. Tiens, ça fait assez longtemps qu’il n’a pas fait autant de bruit. J’en étais gênée. Ma mère rit et me reproche :

- Tu n’as pas prit ton petit-déj ?
- Non, je devine qu’il est midi.
- Il est trois heures et demie de l’aprèm, ma chérie !
- Tant de temps déjà passé !
- Et…je vois que tu dois te changer, tu n’as pas mal ?
- Quelques égratignures, mais elles sont déjà parties, les démons cicatrisent vite.

A m’entendre parler, on dirait une héroïne digne de Terminator, et pourtant ce que j'ai dit n’a rien de plus vrai.

- Mange maintenant ! propose ma mère.
- Okay, je me change après et je dois repartir, j’ai un rendez-vous en ville.
- Déjà ?!
- Désolée, maman, mais c’est un rendez-vous d’urgence entre collègues, si tu vois ce que je veux dire… Enfin, c’est moi qui demande le rendez-vous.

Un rendez-vous entre Devil Hunters, le mensonge idéal. Si ma mère m'a parue impressionnée, elle ne me pose plus de questions. Nous nous dirigeons vers la table de la salle à manger, je meurs de faim.

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Après manger, je prends une douche, soulagée de me débarrasser des saletés accumulées et de mon pyjama à présent bon pour la poubelle. Une fois sèche, je vais dans ma chambre.
Elle est grande comme le reste de la maison, malgré ma grande armoire, mon bureau et mon lit à baldaquin, avec de beaux rideaux. Je n’ai qu’une fenêtre, ça me suffit.

Je me mets pour vêtement un jean bleu délavé, une chemise verte laissant le col ouvert pour donner un léger décolleté (Non, je ne cherche pas à Lui plaire, et je ne cherche pas à être provocante !), des baskets noires et une veste noire. Je m’examine dans le miroir, je suis à l’aise, parfait ! Je reprends ma ceinture et mes armes, sauf Water Mourne, une épée comme celle-ci ça peut se remarquer, et je n’en ai pas envie, surtout si je vais rendre visite à Maître Vergil.

Je sors de ma chambre, en quatrième vitesse. Je prends un de mes longs manteaux noirs en cuir. A l’entrée, je crie à ma mère qui doit être dans le salon, se préparant à faire une petite sieste :

- Je m’en vais, à ce soir maman !
- A ce soir, sois prudente !
- T’inquiète !

Je passe la porte d’entrée puis la grille. Je regardais le ciel en attendant Passant : coup de chance pour lui, il fait un peu gris, à présent, le temps est si changeant en ce moment…

[A poursuivre dans un autre forum de la ville, au choix !]

(<-- Après le RP Retrouvailles)

Je rentrais à la maison. Je mouille le tapis de l’entrée, trempée comme je suis. Ne voulant pas inonder la maison de flaques d’eau, j’appelais ma mère, qui en fait ne travaillait pas aujourd’hui, un coup de bol.

- Maman ? Je suis de retour, tu ne pourrais pas m’aider ?

Ma mère se ramène en s’essuyant les mains dans un torchon. C’est le soir, elle doit être en train de préparer à manger.

- Mais oui, en quo…Nom d’un chien, t’as poursuivi un démon dans un lac ou quoi ?! Tu es toute trempée.
- Avec le temps qu’il fait en ce moment, j’ai une bonne excuse pour l’être : il pleut comme je ne sais quoi dehors. Et en effet, j’ai poursuivi un démon de glace, que je n’ai toujours pas réussi à faire fondre, si tu vois ce que je veux dire. Il a foiré la réunion, j’ai une sacrée dent contre lui à cause de ça.

*Prenez-ça entre les dents, ô mon maître !*
En étant humaine, j’aurais du mal à supporter tous ces mensonges, mais étant démone, les mensonges me viennent et se conservent aisément en simple secret. Je suis même impressionnée de la facilité avec laquelle mes parents les gobent. Ça m’intrigue d’ailleurs. L’impression de vivre tel un agent secret me titillait l’esprit depuis un bon bout de temps à cause de ça.

- Mouais, fit ma mère avec une moue dubitative quant au constat de mes vêtements, retire d’abord tes chaussures et puis bah, va te changer qu’est-ce que tu veux que je te dise ? On ne pourra évacuer l’eau de tes vêtements que s’ils sont retirés.
- Excuse-moi pour la maison…
- Tu sais quand t’étais encore au lycée, t’étais rentrée d’une pluie comme celle-ci, tu ne t’es pas souciée du fait si tu mouillais le sol ou pas, donc ça ne peut pas être plus pire que pire.
- Tu veux dire que c’était déjà pire à cette époque ? Dire que je ne m’excusais même pas.
- Oui, et t’as changé, maintenant. Et à propos de changement… je te laisse te débrouiller pour le reste, je pense que t’es assez grande.
- Mais oui, mais oui…je te donnerai un coup de main pour la cuisine, après (je commence à monter les escaliers).
- Ce ne serait pas de refus, j’ai du riz qui colle aux mains-là.
- Ah, tu fais de la cuisine asiatique, ce soir.
- Du japonais, plus précisément.
- Super ! dis-je d’un ton enjoué.

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Après le repas et après avoir donné un coup de main à ma mère pour certaines choses, je regarde par une fenêtre dans le salon pour voir que nous avons une assez belle nuit en perspective, il ne pleut plus, quelques nuages mais pas assez puisque je peux voir l’astre lunaire. Je me pose trop de questions et l’envie de sortir s’impose, je peux soit, aller dans le jardin pour y méditer, soit je médite en faisant une promenade, ce qui est beaucoup plus dangereux. Aller dans le jardin ne me dérange pas, mais mon intuition me suggère la deuxième réponse, aller, au diable le danger, je suis une démone, à présent. Je n’ai en principe rien à craindre.

Je me suis mise un autre jean mais noir cette fois, avec des bottes noires (sans talons...je ne sais pas marcher avec des talons), une chemise blanche et un corset rouge aux dentelles noires dessus. Je me mets un autre manteau en cuir mais celui-ci ne va pas jusqu’à mes jambes, il s’arrête à ma taille. Quoi ? L’autre est trempé, je ne vais pas le remettre, tout de même. Je remonte vers ma chambre, pour prendre Silverfire et Moonlight, puis, je redescends, vais à la porte qui mène vers le salon, je vois ma mère en train de regarder la télé en attendant que mon père rentre de son boulot (il rentre en général de manière tardive). Je lui annonce ma petite promenade :
- Je vais me promener.
- Fais ce que tu veux, mais fais attention à toi quand même.
- Ne t’en fais pas.
Elle me répète ça, dès que je sors de la maison, c’est parti pour déambuler dans la ville.

(RP Comme un air de Vivaldi)