Booon comme j'ai fait un gros up sur mes armes mon message est trop long, je recolle l'histoire ici dans un anachronisme des plus parfaits xD !
Histoire du personnage :
Un bruit résonna dans le palazzo vénicien. Un bruit suivi d'un hurlement.
"SINATRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA" Brailla une voix masculine.
L'adolescente redressa la tête, enfouie sous une tonne de mousse. Qu'il était bon de prendre un bain tout le dimanche après midi. Oui, enfin, là il était sûr et certain que le bonheur allait être de courte - très courte - durée.
"BORDEL DE MERDE"
Très, très, mais alors très courte durée.
" POURQUOI LE TIROIR DU BAS DE L ARMOIRE EST IL OUVERT ?!"
Le visage de l'italienne se décomposa. Elle imaginait déjà la scène. Son père, à peine levé, était tombé sur tout le bazar qu'elle avait semé dans la maison pendant la nuit où ses parents s'étaient absentés. Enervé, il avait traversé le salon à grands pas, comme il aimait bien le faire. Mais malheureusement, a cause de ce foutu tiroir, il avait été arrêté dans sa course en se cognant le petit doigt de pied dans le coin de ce dernier. D'un côté, elle était compatissante. Le petit doigt de pied était à la douleur ce que le clitoris était au plaisir, mais là, ça allait barder pour son petit minois. Elle échappa un petit juron et sortit de son bain en attrapant son peignoir. Se signant en regardant le plafond, elle adressa une légère prière totalement inutile à dieu.
" Tiens... papa... t'es rentré..." Fit-elle mine de constater en entrant dans le salon. Son scénario s'était effectivement réalisé, elle voyait une masse de cheveux noirs et longs sauter sur un pied, se tenant l'autre.
"Toi, TOI ! Tu vas voir " Rétorqua t-il .
" Tu vas même me faire le plaisir de débarrasser le plancher, tu fous rien de ta vie quand ta mère et moi nous chassons !"
"Tu me fous à la porte pour un tiroir ?!" S'exclama l'adolescente en faisant de gros yeux.
" Pour ça, pour avoir fait brûler la cuisine, pour avoir invité 25 personnes le week end dernier sans notre accord, pour avoir cassé le bateau, pour avoir insulté la dernière personne qui t'as proposé un job, pour avoir acheté toute tes clopes avec MON argent, pour que tu ailles vivre un peu toute seule.... ET POUR CE BORDEL AMBIANT"
"Ton ordre des priorités est assez bancal ..."
"DEHORS"
Drôle de façon de se faire mettre à la porte non ? Dans tout les cas, comme ça ou autrement, la tête noire s'était retrouvée dans la rue de la ville des amoureux, un sac à la main et une carte bancaire dans l'autre. Sa mère lui avait donné "pour ne pas que tu meures de faim, tu sais au moins faire un plat cuisiné.". Sinatra n'avait pas osé répondre que non. La voilà, seule, abandonnée de...
Son portable sonna pour la quinzième fois, c'était encore sa mère qui prenait de ses nouvelles. Elle du lui rappeler pour la 5ème fois toutes les techniques qu'elle devait utiliser contre les différentes races de démons. C'est d'ailleurs pendue au téléphone qu'elle monta dans le vaporetto. Mais le mauvais. Avant qu'elle n'eut le temps de raccrocher, elle avait débarqué sur la terre purement italienne.
C'est grâce à cette étourderie qu'elle décida de prendre l'avion depuis l'aéroport le plus proche pour une destination "au pif". Elle était allée vers les moniteurs et avait choisit le premier vol dont le nom lui plaisait. Un vol un peu long tout de même. 11 heures. Elle allait probablement arriver à l'autre bout de la planète. Tant pis, elle ferait de la promenade au moins. Son père l'appela a peine débarquée pour hurler sur le prix du billet d'avion. Sa fille lui rappela non sans sourire qu'ils n'avaient pas qu'à lui donner accès à leur compte. Mais il n'était pas question qu'elle se débrouille autrement. En somme, c'était un moyen de lui donner des vacances forcées, pas de l'indépendance. Mais Sinatra ne le voyait pas de cet oeil là, aussi se décida t-elle à trouver un travail, n'étais-ce que pour occuper ses journées.
C'est ainsi que notre petite gourde se retrouva ni une ni deux embauchée dans un bar pour aller danser. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que les hommes sont parfois un peu trop entreprenants, et, réflexe de devil hunter, elle leur matraquait souvent la tête dès qu'une main survolait son postérieur. Après tout elle avait signé pour danser, pas pour le reste. Nous pouvons citer cette petite anecdote, histoire de cerner un peu plus le caractère de Sinatra:
"Mais allez, allez, juste une nuit" Implorait un de ses clients.
"Non. T'aime le sexe toi non ?"
"Oh ouiii"
" Et les voyages ?"
" J'adore les voyages !"
" Bon ben je te propose d'aller te faire enculer chez les Grecs"
Et c'est a peu près la même chose partout. Un peu gamine, un peu fragile, un peu allumeuse et sacrément bornée, Sinatra est une boule d'énergie qui se disperse énormément, perdant du coup une quantité incroyable de concentration qui ferait d'elle un très bon chasseur. Peut-être que le temps et l'expérience changeront cette jeune fille bordélique en une personne efficace. Car pour le moment, une chose est sûre, si elle tue beaucoup de démons, elle pourrait en tuer le double....
Si seulement elle n'était pas aussi dissipée....
Phrase de confirmation :
Phrase OKPetit ajout Rp ( parce que je suis inspirée ):
"Hun hun, yeaaaah, dindindin daaan dindindinnnnnn"
Le démon se retourne, entendant la voix étrange qui résonnait depuis le début de la ruelle. Il secoua encore sa victime en sang. Il venait de la tuer, nourrissant un de ses élans barbares. Sa puanteur se déposait sur le corps au point d'en faire des tâches de pourriture, qui s'ouvraient et laisser couper un pus verdâtre qui s'écoulait au sol lentement, dans un bruit atroce. L'humain était mort depuis bien longtemps. Ploc. Ploc. Le démon éclata d'un rire sordide et arracha la tête de son jouet comme on arrache celle d'une barbie, dans un jour de grande colère.
" Hun hun, yeaaaaaaaaaaaah"
Encore cette voix ? La grosse brute se retourna et scruta encore la ruelle, ses petits yeux rouges enfoncés dans ses orbites bougeant frénétiquement. Manger. Encore de la nourriture. Mais il ne voyait rien. Seul un petit froissement parvenait à son oreille. Un petit froissement.
Tout petit.
"AIE PUTAIN FAIS CHIER" Hurla une voix à sa droite, il sursauta et se retourna, lâchant le corps qui s'écroula lamentablement au sol.
"Ca fait chier, excuses moi de parler comme ça. Regardes, j'étais presque à toi sans un bruit, et là hop paf faut que je me paye la poubelle dans le bide! C'est un monde ça !"
"blurg?"
Une petite loupiote s'alluma dans l'esprit du démon. MANGER.
" Non mais oui, blurg, regarde, a quelques secondes près je te tuais sans un bruit. "
La touffe de cheveux noirs soupira et fit le tour du démon.
"Et ben mon gros on se prive de rien."
La créature se retourna vers elle, qui était maintenant à lui, et tenta de faire un pas en avant. Tenta. Quelque chose de visqueux coula le long de ses jambes. De visqueux, de lourd et de vert. Il baissa lentement les yeux et les releva vers la jeune femme qui souriait de toutes ses dents.
" Comme dans du beurre, gros lard." Ajouta t-elle en lui montra sa manche, laquelle cachait un fil fin. Elle l'avait coupé comme on coupe du fromage avec un fil. Ca avait glissé tout seul dans toute la graisse de ce tas énorme. Et lui, en se retournant bêtement, il s'était coupé en deux, finissant le travail de l'italienne. Un beuglement s'échappa de ses lèvres couvertes de pustules. Elle recula à peine d'un pas et regarda son buste glisser le long de la seconde moitié de son corps, s'écrasant au sol sur sa victime.
" T'as pourri mon groove." Ajouta l'adolescente en essuyant ses chaussures, reposant ses écouteurs d'ipod sur ses oreilles.
" Dinninnin, din, dindindin"
Elle repartit tout comme elle était venue. En se prenant la poubelle dans le ventre une fois encore.