Lya Bolgarov Gardia

Dans le silence nocturne oppressant, le fer de ses bottes semblait résonner à des kilomètres à la ronde. Son pas lent, traînant et méfiant était dû à sa fraîche arrivée dans cette ville, ce pays. Dans sa main gauche, une carte de visite, dans sa main droite un plan du quartier donné par le barman du coin. Elle cherchait l’agence « Devil May Cry », celle qui s’occupait de contrats que les gens mal renseignés sur le monde qui les entoure qualifient de « louches ». Alors qu’elle tournait à un coin de la rue, une enseigne plus toute jeune et rouge pétard lui fit ranger le plan affreusement mal dessiné quelle tenait. Elle poussa lentement la porte qui ripostait avec un affreux grincement. Elle fut accueillie par un désordre incroyable et une atmosphère légèrement stressante. Sa première réaction devant les démons empalés sur les murs fut de porter la main sur son petit Beretta à sa ceinture et de froncer les sourcils. Le décorateur était un tordu.

« - Hum… il y a quelqu’un ? »

Demanda-t-elle avec son accent français. Un homme à chapeau melon sortit d’une salle adjacente, et la jeune femme rangea son arme. Elle chercha ses mots, car ce qu’elle avait à demander était un peu spécial.

« - Bonsoir… excusez-moi de vous déranger si tard… »

L’homme fit un signe de dénégation en lui proposant de s’asseoir sur l’un des canapés poussiéreux qu’il désignait. Elle prit place sans discuter.

« - Qu’est-ce qui vous amène ? demanda-t-il en allumant une cigarette. Il allait lui en proposer une mais interrompit son geste en entendant sa réponse.

- J’aimerai participer aux… « activités » de cette agence. »

Son interlocuteur écarquilla légèrement les yeux et s’adossa au fauteuil en créant un nuage de poussière.

« - Et bien… c’est une proposition singulière que vous me faite là. Pour être franc, je ne me souviens pas de la dernière fois que l’on m’a demandé ce genre de chose. Si cela ne vous dérange pas, je voudrais que vous soyez plus claire. 

La jeune femme prit une profonde inspiration. 

-J’aimerai devenir un Devil Hunter de la Devil May Cry, afin d’exterminer cela, déclara-t-elle en pointant du doigt les démons empalés sur les murs. »

Il prit une longue bouffée de fumée en détaillant la jeune femme. Pas plus d’un mètre soixante-dix, une peau pâle est légèrement rosée au niveau des joues, mince et finement musclée, elle ne semblait pas être conditionnée pour la chasse aux démons. Mais si l’homme au chapeau melon savait quelque chose sur ce métier, c’est qu’il ne fallait jamais se fier aux apparences. Elle se tenait droite, avait l’air déterminée et franchement pas impressionnée par le lieu glauque où elle était. Elle portait un chemisier blanc et crème, sans manches et avec un large col ouvert dévoilant la naissance de ses seins et une jupe courte et serrée brune. Sur sa jambe gauche, il y avait une sacoche pouvant contenir n’importe quel objet, comme une grenade ou des munitions. Le même genre de sacoche était accroché à son bras droit. Elle portait aussi des gants bleus, qui en disaient long sur son expérience au combat. Après avoir analysé sa tenue, il détailla son visage. Les traits fins et réguliers, des cheveux ondulés et soyeux, mis sur le côté et d’une couleur étrange, rosée, et ses yeux vairons, un bleu et un vert. Voilà un jeune femme gâtée par la nature, pensa-t-il. Elle était belle, même intrigante et son léger accent français lui donnait encore plus de charme.
Il jeta sa cigarette dans le cendrier sur la table basse, et en alluma une autre.

« - Si vous avez fini de m’inspecter, je propose de passer aux présentations », dit-elle d’un ton cinglant. 

Il haussa les sourcils. Et du caractère, en plus !

« - Je suis un ami du propriétaire, Morrison. Je suis surpris de voir quelqu’un passer un entretien d’embauche pour Devil Hunter, c’est inédit. Comment vous appelez vous? »  

Elle esquissa un demi-sourire.

« - Je suis Lya Bolgarov Gardia, j’ai 20 ans."

Il réfléchit quelques instants.

"-Montrez-moi vos armes, et décrivez votre aptitude au combat.»  

Lya se leva en sortant toutes ses armes, c'est-à-dire deux armes à feu, une dague et une épée.

« - Ceci est un Beretta de 1935. Il n’est plus tout jeune, mais grâce à quelques modifications, les démons ne font pas long feu face à ses balles. Comme vous pouvez le voir, sur chaque côtés sont gravés des symboles particuliers… de la magie noire, enfin, à peu près.
Ensuite, voici mon Mauser C96 modèle 712, pour les américains. Il a une possibilité de tir en rafale très pratique et ses balles perforantes et empoisonnées font de lui un objet indispensable face aux épaisses cuirasses.
Mon épée n’est pas classée, unique. Elle se nomme Broken. Elle demande une énergie particulière pour des capacités spéciales, comme atteindre une très haute température ou déchiqueter sa « victime ». Elle se nourrit d’essence démoniaque.
En dernier lieu, ma dague. Elle est très pratique en combats rapprochés, parfaitement équilibrée et souvent aiguisée. Les gravures sur le plat de la lame sont purement décoratives et ont une valeur sentimentale.
Utiliser des armes comme le fusil ou le lance-roquettes ne me dérange pas, celles que j’ai sur moi sont juste mes préférées.
Je sais me défendre au corps à corps, en me servant de techniques « orientales » et surtout de mes pieds, mais j’affectionne le combat à distance puisque je suis plus agile que puissante. Je n’aime pas les combats trop « sanglants », je préfère un simple trou dans le point faible, plutôt que d’arracher les membres de mon adversaire ou de le transformer en passoire. »

L’homme au chapeau melon écoutait, visualisait, analysait.

« - Pouvez-vous me faire un portrait de votre personnalité ?»

Lya prit son temps pour ranger ses armes, en essayant de dresser une esquisse aussi fidèle que possible d’elle-même. Elle se rassit et croisa les jambes.

« - Je suis énergique, volontaire et optimiste. À cause de mon passé, on m’a souvent qualifiée de courageuse et attentionnée envers les personnes qui me sont chères. Le contact avec des inconnus ne me dérange pas, je pars du principe qu’on a tous un cœur, qu’on est tous capable de compassion, que ce soit les humains ou certains démons, je donne donc sa chance à chacun, on pourra donc me qualifiée de légèrement naïve. Sauf en mission, bien évidemment, à part quelques cas « délicats ». Je ne me laisse pas faire, que ce soit au combat ou dans la conversation. Je suis une personne fière, je rends coup pour coup. J’aime aider mon prochain, aussi. Je ne peux pas non plus être qualifiée de « calme ». L’inertie me rend malade et je peux être impulsive. Je suis sarcastique et l’humour caustique et la taquinerie sont mes passe-temps. Je supporte très mal les gens pitoyable, prêts à toutes les bassesses du monde pour arriver à leurs fins, mais je ne me permets pas de juger les gens aussi facilement, car on a tous nos problèmes, ce qui peut justifier certains comportements. Les gens particulièrement désagréables ne me font pas peur, au contraire, je prends plaisir à leur rendre la « monnaie de leur pièce ». Je suis curieuse, trop curieuse même, et déterminée. Je supporte mal d’arrêter quelque chose sans le finir, je vais donc au bout de tout dans la mesure du possible. Je suis une vraie brute épaisse, il faut éviter de me confier des objets délicats, je ne peux pas garantir l’état dans lequel je le rendrais et je pense pouvoir rajouter qu’en dehors des combats, je suis plutôt maladroite. »

Morrison tira sur sa cigarette.

« - Maintenant racontez-moi votre histoire. Pourquoi voulez-vous tuer des démons? »

Lya se raidit. Raconter sa vie ? À un inconnu ? Ce n’était pas son genre…

« -Hmm… Toute mon histoire ? Je n’aime pas m’étaler sur mon passé. Est-ce que je peux simplement dire pourquoi je veux détruire les démons ?

- Nous sommes entre amis, ce que vous me dites ne sortira pas d’ici. »

Elle soupira. La narration n’était pas son fort, et un passé comme le sien rendait les choses encore plus difficiles.

« - Mon histoire est longue et tortueuse. J’espère que vous n’êtes pas pressé…
Ma mère était française. Elle travaillait à Paris, au Moulin Rouge, en tant que chanteuse. Il n’y avait pas que son timbre de voix hypnotisant qui lui attiraient les regards des hommes, mais aussi sa beauté et son innocence. Elle était pauvre et exploitée par le propriétaire qui ne jurait que par l’argent. Elle a donc dû faire plusieurs fois une prostitution forcée. Mais un jour, un russe un peu plus riche que les autres est arrivés au Moulin Rouge, l’a entendue chanter, et a proposé au propriétaire de l’achetée pour une jolie somme d’argent. Quelques jours plus tard, ma mère était en chemin pour Saint-Pétersbourg avec un pur inconnu. Mon père, Steffen Bolgarov, avait obtenu sa fortune de l’héritage de son propre père. Il n’a donc jamais eu à travailler, et ses affaires dans la Mafia marchaient plutôt bien. C’était un homme violent, cupide et capricieux, accro aux jeux d’argent et qui avait un penchant pour la bouteille. Ma mère a donc été enfermée dans un manoir luxueux. Mon père avait fait en sorte qu’elle n’ait pas accès aux livres russes, afin qu’elle ne puisse pas apprendre la langue. Homme jaloux, il n’autorisait que ses servantes à apercevoir sa magnifique épouse, il devait être le seul homme a pouvoir la voir. Le soir, lorsqu’il rentrait saoul, elle devait se plier à ses moindres désirs, sous peine d’être violement « punie ». Dans cet enfer, elle dépérissait. Loin de tout ce qu’elle avait pu connaître, dans un pays avec une langue étrangère, elle n’avait aucune raison de vivre. Tous les jours, elle demandait aux êtres « supérieurs » de la sortir de sa prison, de punir son mari qui la torturait, de venir à son aide. Un soir, quelqu’un lui répondit. Une démone, Aluqua. Elle réussit à convaincre ma mère qu’elle pouvait la faire sortir de son enfer, qu’elle pourrait se libérer de son mari, repartir en France et recommencer à chanter rien que pour le plaisir de chanter. Mais à une condition. La démone aussi souffrait dans son monde, elle aussi elle rêvait de liberté et il n’y avait qu’une simple chose à faire. Il lui fallait une porte, un passage, une connexion entre son monde et celui des humains. En échange de la liberté, ma mère devait lui offrir cette porte, ce qu’elle accepta sans hésiter. Sauf que la démone n’avait pas précisé de quelle nature serai cette porte, et elle se garda de le dire jusqu’à la signature d’un pacte irréversible. Ma mère devait lui offrir son premier enfant en échange de sa liberté, mais elle le sut trop tard.
Neuf mois plus tard, elle donna naissance à une petite fille, Lya Bolgarov Gardia. Tout chez moi semblait normal, et ma mère finie par croire que la démone n’avait rien fait à son bébé. La seule différence que j’avais était mon œil vert, plus animal qu’humain. Je ne pouvais voir ma mère que lorsque mon père était absent. Quand j’étais avec elle, je ne pouvais parler que français, qui a donc été ma première langue. J’appris le russe un peu plus tard et avec moins d’engouement. J’ai hérité des talents musicaux de ma mère, qui me donna des cours de violon, de piano et de chant. Nous étions très proches l’une de l’autre, en plus de notre ressemblance frappante. Mon père n’en avait rien à faire, du moment qu’il pouvait avoir sa femme quand il le voulait.
Vers mes six ans, je commençai à entendre des voix dans ma tête. Des voix qui me disaient de les laisser partir, de les permettre de passer à travers moi. Bien –sûr, je refusais, je leurs demandais de me laisser tranquille. Quand j’en parlais à ma mère, elle me disait que c’était mon imagination, qu’il fallait juste que j’arrête d’y penser. Mais rien n’y faisais, je les entendais tout le temps. Au fur et à mesure, j’appris à les mettre de côté, sans totalement les « éteindre ».
Quand j’eu huit ans, ma mère donna naissance à des jumelles, Nika et Melissa. Je les aimais de tout mon cœurs, mes toutes petites sœurs, ces deux adorables bébés. Mais leur naissance fut très difficile, et ma mère en tomba gravement malade. Quand elles eurent deux ans, elle succomba à la maladie. Mon père était effondré, et moi totalement vide, et tellement triste ! Le soir de sa mort, Aluqua vint me parler pour la première fois.

« - Pourquoi pleures-tu, mon enfant ? Avait-elle susurré dans ma tête. C’est ce que ta maman voulait depuis des années et des années tu sais… un soir, elle m’a demandé de lui rendre la liberté que ton horrible père lui avait prise. Je lui ai dit que je l’aiderais, mais en échange, elle devra te donner à moi. Elle a accepté ! Ton œil vert est celui d’un démon, car tu as deux mamans, mon petit. Plus qu’une maintenant, ajouta-t-elle dans un affreux ricanement. Sans cette partie de moi que tu as en toi, tu n’existerais pas !

- Vous n’êtes qu’une menteuse ! Sortez de ma tête, laissez-moi pleurer ma mère ! la suppliais-je.

- Mais… moi aussi je suis ta mère ! Et en plus, j’ai respecté ma partie du contrat, elle est libre maintenant ! Ça m’a pris quelque temps, parce que maintenant, il y a beaucoup de démons comme moi qui te veulent ! Ton âme est si particulière, ton sang si rare ! Grâce à toi, je peux venir dans ton monde et me repaître d’enfant comme ces adorables jumelles que tu affectionne tant, mon petit cœur ! Tu ne peux me résister, tu me dois la vie ! À partir de maintenant, tu vas devenir de plus en plus forte et de plus en plus démone, comme maman ! Je te suivrais partout, depuis mon monde, jusqu’à ce que tu ais le rare pouvoir de faire la navette entre les enfers et la Terre. Tu vas adorer tes nouveaux pouvoirs, mon petit cœur !»

Pendant des nuits et des nuits, elle me hanta en me racontant toutes ces choses. Elle me décrivait les enfers, me disais que j’allais adorer ça, le pouvoir, la force et l’odeur de la peur humaine. Mais il n’y avait pas qu’elle comme problème. Un soir, alors que j’étais occupée à me débattre contre mes propres démons, mon père rentrais totalement saoul. Il commença à violenter les jumelles, hurlant que si maman était morte, c’était de leur faute. Il était armé, et tirais n’importe où. Mes petites sœurs étaient terrifiées, elles ne comprenaient pas ce qui leurs arrivait. J’ai courus jusqu’à leurs chambre aussi vite que possible et quand j’arrivai, mon père avait son arme braquée sur Melissa. Je suppliais papa de se calmer, d’arrêter, lui disais que c’était dangereux, mais rien n’y faisais. Alors qu’il menaçait toujours ma petite Mélissa, je pris un la dague de maman qui était encadrée et exposée sur la cheminée de la chambre, et dit à mon père que si il ne les laissait pas tranquilles, je le tuerai. Il a ri, puis il a tiré. Deux fois. Melissa reçut une balle dans la tête et Nika dans la hanche. Folle de rage et de douleur face aux corps de mes sœurs, je lançai la dague dans la tête de mon père, elle lui transperça le crâne. Quand il fut à terre, je pris l’arme qu’il avait dans la main et cribla son corps de quinze balles. La démone hurlait de bonheur dans mon crâne pendant que je faisais un garrot à Nika et recouvrais la tête de Mélissa d’un drap.
Puis je suis partie en France avec Nika et une gouvernante qui s’était prise d’affection pour nous. Je ne voulais plus entendre parler de tout ce qui avait un lien avec mon père, donc d’autres mafieux ont été très heureux de prendre toute sa fortune. La balle que Nika a reçue l’empêchera de marcher correctement. Toute sa vie, elle devra s’aider d’une béquille pour avancer. Pour lui payer les médicaments, je détroussais les passants à tour de bras et chantais dans la rue. À cause de mon œil vert, je pouvais aussi voir les démons, peu importe la forme qu’ils prenaient. Une femme remarqua mon don, une Devil Hunter, Aurélia. Peu à peu, contre rémunération, je l’accompagnais dans ses missions afin d’être son œil et de tuer les démons. Au fil des années, je voyais l’horreur qu’ils rependent, et je prenais conscience du plaisir que je prenais à les voir mourir. Lorsque je le dis à Aurélia, elle rit franchement et commença mon entrainement de Devil Hunter. Elle disait que les pouvoirs démoniaques que je possédais étaient une force incroyable, qui m’aidera beaucoup plus tard. Elle était comme une sœur pour moi, et c’est elle qui m’a fourni toutes mes armes. Elle m’a offert son épée pour mes dix-huit ans, en me disant d’apprendre à la dompter, ce qu’elle n’avait jamais réussis, puisqu’elle n’avait aucun pouvoir démoniaque, au contraire de moi. Elle jugea que mon apprentissage avec elle était fini et que je devais aller faire ma vie. Elle mourut peut après, lors d’une mission. J’ai juré de la venger, et mon carnet de chasse devint de plus fournit.
Pendant deux ans, j’ai sillonné Paris à la recherche de démons à me mettre sous la dent, parfois contre rémunération. Mais mon mode de vie devint de plus en plus dangereux pour Nika, alors il y a quelques mois j’ai décidé de la confier à des amis très proches, qui ne savent rien des démons et qui l’aiment comme leur fille. J’ai une totale confiance en eux, et nous restons en contact. Néanmoins, je m’inquiète beaucoup pour sa sécurité, à cause de mes activités. Je suis donc venue m’installer ici, aux États-Unis. Encore fréquemment, j’entends ces satanés démons discuter dans ma tête, et s’il y a une chose que j’ai compris, c’est qu’ils n’aiment pas du tout celle que je suis devenue, en particulier Aluqua, qui a compris que maintenant, c’est moi qui me sert d’elle et non l’inverse. Un jour je lui tirerai une balle dans chaque œil, et lui dirais « do svidania ». J’ai entendu parler d’une agence plutôt louche et mal famée qui réglait des problèmes un peu spéciaux. Un homme jurait même qu’il aurait vu un certain Dante dégommer un démon. Alors, me voici, à la Devil May Cry, là où travaillerais des Devil Hunters. Et je le redemande, puis-je me joindre à vous ? »

Une bonne heure était passée depuis que Lya avait commencé son récit. À aucun moment, Morrison n’avait relâché son attention. Maintenant, il était pensif.

« - Avez-vous autre chose à dire, Lya ? » lui demanda-t-il.

Elle lui fit signe que non.

« - Je vais parler de vous à mon partenaire. Merci de votre confiance et de votre… candidature, conclu-t-il. Repassez dans quelques jours, d’accord ?

- Merci du temps que vous m’avez accordé, Morrison, j’apprécie vraiment. »

Elle lui sourit et partit. L’acier de ses bottes résonnant encore dans le noir longtemps après qu’elle ait disparut.

Code de confirmation : Adjugé, vendu.


Partie Supplémentaire

T'en fait pas pour le retard, je te comprends tout à fait.

Je crois savoir de quel forum sur Final Fantasy tu parle, là ou il faut choisir ses armes selon le monde qu'on à choisit, la race qu'on est et tout! En plus, il faut donner toutes ses capacités et les pouvoirs des armes, c'est inhumain! x)

J'attends avec impatience la personne qui va me valider, merci!! ^^