[Premier passage : Jacen Bluegrave] Curiosité, quand tu nous tiens...

J'avançais à l'aveuglette parmis les ombres, attendant que mes yeux s'habituent à l'obscurité.
Mes doigts touchèrent finalement quelque chose de sec, rèche et très froid.
De la pierre ?

Soudain, comme si le contact avait été un signal, des torches s'allumèrent, éclairant un couloir. Prudent, je marchais la main au fourreau.
Puis je fus le témoin de quelque chose d'assez amusant :au fur et à mesure de ma progression, les torches derrière moi s'éteignaient, et celles au-devant s'allumaient, me permettant de voir uniquement à quelques mètres autour de moi, sans pouvoir distinguer l'extrémité du couloir.

Je me détendis un tant soit peu lorsque j'atteignis une nouvelle porte, néanmoins plus petite que celle de l'entrée, et à un seul battant.
Elle s'ouvrit au moment même où je la touchais, révélant une salle plongée dans l'obscurité, m'empêchant de déterminer sa taille ou ce qu'elle pouvait contenir.

Une chose était cependant certaine, c'était qu'elle abritait un danger.
Mon instinct ne me trompe jamais. En même temps, il n'aurait pas été difficile de le deviner, même sans instinct...

Plissant les yeux, je commençais à voir certains contours et formes.
Sérieusement, faudrait ajouter un lustre ou deux.

Il faisait les cent-pas dans la pièce ; La grande pièce rectangulaire, symétriquement construite par de gros blocs de pierre froide. C'était un homme grand, arborant un torse nu d'où jaillissaient des avancées musculaires impressionnantes. Son regard se posait ça et là sur les torches qui lui éclairaient le visage. Visage brut, taillé dans le roc, marqué par quelques cicatrices. Mais étrangement agréable à voir. Ses cheveux blonds retombaient jusqu'à sa nuque. Et il semblait passionné par l'endroit dans lequel il se trouvait. Ses jambes, voilées par un large pantalon de toile blanche balançaient au gré des flammes. Et derrière cet homme, on pouvait apercevoir des signes sur le mur de fond de la pièce, dont la forme semblaient désigner une porte. Le scénario était évident, il fallait battre cet homme pour avancer. Mais une chose attirait l'attention sur ce grand blond : Ses mains était gantées par des protections de métal arborant des piques acérées. Ces gants semblaient être jumelés avec les chaussures de ce combattant. Sa respiration , marquée par des contractions abdominales s'accéléra avec la venue d'un homme dans le couloir menant à sa salle, à sa place forte, à son foyer. Au lieu qu'il se devait de défendre, au nom du Palais. Il déglutit, son pouls s'accéléra. C'était sûrement l'excitation d'un combat imminent qui prenait contrôle des sens de ce combattant. Et le combat allait commencer... N'en pouvant plus de cette tension, l'homme se dressa comme un piquet face à l'entrée de sa salle et dit d'une voix forte et grave :

Mizumo - Montre toi, adversaire. Battons nous, et mourrons !


[Voilà Mizumo, un expert en arts-martiaux. Débarrasses toi en vite, il a le niveau d'un personnage faible ]

Plusieurs lueurs projetées des torches me permirent réaliser dans quel endroit j'étais.
Une voix puissante détruisit brutalement le silence qui régnait lors de mon entrée.

Montre toi, adversaire. Battons nous, et mourrons !

Je me tournais vivement, main sur la garde de mon sabre. Qui...?
Et je le vis, tel une sorte de Schwarzeneger aux cheveux longs, ganté et chaussé de milles pointes métalliques.
Il fit quelques pas vers moi.

Tout, dans sa démarche et sa manière de se tenir debout, indiquait une grande discipline, que je n'avais vu que très rarement au cours de ma vie, chez les maîtres les plus disciplinés du Temple Shaolin.
Une fois à trois ou quatre mètres de moi, il me salua très raidement. Par réflèxe, je fis de même, et il se mit en une garde que je ne connaissais pas.

Très intéressant, ce Palais. On y trouve des maîtres d'arts martiaux ? Comment diable a-t-il pu arriver ici ? Aucune importance...

Je déposais mon manteau ainsi que mon katana au sol, et m'étirai les muscles. Lorsque je fus satisfait, je me mis en zen-kutsu-dachi. Je tenais à me battre à armes égales, quoiqu'il arrive.
L'individu n'avait pas bronché.

Son corps était une véritable armure, je ne voyais d'autre point faible que le plus évident : sa tête. Il va falloir la jouer précise.

Sans crier gare, le blondinet bondit en avant, se préparant à frapper.
Je changeais rapidement de position et préparai un coup de pied direct pour le stopper dans son élan, lorsque je me rendis compte d'une chose.
Il a plus d'allonge que moi...

Changeant bruquement ma cible, mon pied gauche parti vers le gant métallique qu'il me présentait, et l'arrêtait de la pointe des pieds, en faufilant mes orteils entre les pics d'acier.
Surpris, mais par pour très longtemps, mon adversaire tenta de me faucher avec sa jambe gauche ; d'un rapide saut, je pris sa tête entre mes mains, et lui donnai un violent coup de genou qui le propulsa quelques mètres en arrière.

Il est trop lent pour me vaincre.

- Je te préviens, qui que tu sois. Abandonne maintenant, ou tu n'auras pas droit à ma pitié.

Doutant qu'il m'obéisse, je changeais ma posture en Cheval, prêt à porter des coups puissants, avec un maximum d'amplitude.

[Evite de faire jouer mon perso stp, même si c'est pas bien grave pour la suite ça pourrait gêner ^^']


Ainsi il voulait combattre à armes égales. Il avait déposé son Katana et ses pistolets à terre et le combat avait été engagé. Mizumo remarqua que l'homme qui se tenait devant lui se plaça en position du Cavalier... Etrange idée, quand on fait une vingtaine de centimètres de moins que son adversaire, de se rabaisser encore plus dans une position destinée à briser les genoux. Et l'armoire à glace s'élança sur Jacen détachant un puissant Tsuki, qui, sans le gant aurait déjà été très dangereux, mais armé de la sorte il était simplement létal. A sa grande surprise, son coup fut bloqué par un pied. Un pied oui, très rapide et étrangement puissant pour un tel gabarit. Et encore plus étonnant les pointes de métal ne percèrent aucune parcelle de peau... Il fallait que Mizumo réagisse, si une jambe était plus puissante que son bras, sa jambe sera bien plus dure à parer. Ainsi, usant de sa rapidité la plus extrême, il tenta de faucher les pieds de son adversaire. Trop lent. Jacen avait eu le temps de sauter et d'asséner un violent coup de genou dans le visage de Mizumo. Ce dernier fut projeté quelques en arrière pour finir par une grande glissade sur le sol. Il se releva immédiatement, usant de ses abdominos sur-développés et dit calmement :

Mizumo - Tu es rapide. Tu as choisi de te battre à armes égales, c'est très noble.

Phrase peut-être inachevée, mais il ne devait pas perdre de temps en discussions inutiles, et il s'élança à nouveau sur Jacen contractant ses énormes muscles au maximum. Son adversaire était en position du cheval. Encore abaissé, quelle opportunité, car non seulement Mizumo était puissant, mais il était également très souple. Ce qui suit va le démontrer. Arrivé à distance convenable de Jacen, le grand blond lança un puissant Tsuki de la main droite, agrémenté d'un coup de pied de type Yoko-geri du même angel d'attaque. Or, son attaque ne s'arrêta pas là, et dans un élan supplémentaire, sa jambe gauche s'éleva en l'air, puis s'abbatit lourdement en direction du haut du crâne de Jacen, talon en avant. Un Tsuki, un Yoko-geri et un Kakato-geri. Tout ça était combiné, Mizumo avait de l'espoir. L'espoir fait vivre, mais il peut aussi donner la mort... La preuve en images...

[Allez dégomme moi le vite fait x)]

[ Désolé, je voulais commencer au plus vite ! ^^ Cette fois-ci, je vais suivre tes directives... ]

Le combat se sépare généralement en trois grandes caractéristiques.
La Force, pour asséner des coups puissants.
La Vitesse, pour déborder son ennemi.
La Technique, pour combiner les deux précédents.

Les combats se jouent habituellement sur le nombre d'avantages que les combattants ont. Celui qui en a deux sur trois par rapport à son ennemi gagne souvent...

Et ici, il était clair que ce n'était pas la force qui me ferait gagner.

Mon adversaire avait encaissé le coup de genoux sans même grogner. Il est temps que je reprenne l'entraînement...
Retournant à l'assaut, mon adversaire bondit à nouveau, poing en avant ; je fis légèrement glisser mon pied droit vers le gauche, puis bondit en arrière.

Les pointes métalliques me frôlèrent le visage, mais mon adversaire ne semblait pas décidé à en rester là : déjà sa jambe gauche se levait, prête à se détendre violemment.
Je m'accroupissais promptement, et senti le déplacement d'air du coup de pied.

Cette même jambe s'éleva au-dessus de moi. Sentant le coup venir, je détendis mes jambes et fis un barani, évitant de justesse l'arme métallique...ou presque.
Les pointes me coupèrent un peu le dos, et je pus voir le regard de mon ennemi alors que nos visages étaient proches, en l'air ; mes jambes exécutaient une grande révolution, et j'atterrissais dans le dos du combattant en même temps que son pied touchait le sol.

Prenant un puissant appui dans le sol, je frappai de toutes mes forces dans son dos, sur sa colonne vertébrale, et envoyai une puissante décharge télékinétique le long de mon poing, au moment de l'impact.

Spoiler:

L'ennemi s'immobilisa, et cracha du sang.
La vague télékinétique avait probablement détruit ses organes internes. Il n'avait pas souffert...

Finalement, le corps s'écroula. Je repris mon souffle, puis ramassais mes affaires.
Il est mort...
Aurais-je dû le laisser vivre ? Vivre une éternité de servitude dans ce lieu, ou mourir ?

Non. J'ai fait le bon choix, pour lui comme pour moi...

Je me retournais, regardais autour de moi, puis fis décoler toutes les torches de la pièce, avant de les faire converger vers le corps inanimé. C'était un adversaire honnorable.
Je lui doit au moins ça.

Je m'avançais vers la porte que le guerrier gardait quelques minutes auparavant, inspirais à fond, puis entrais.

[ J'ai peut-être fini tout ça un peu vite, non ? Au pire, je modifie le message, comme tu veux Vergil... ]

Mizumo s'écroula au sol, mort... Ses genoux avaient ployé sous le choc de la télékinésie, puis son buste s'étala sur le sol de la pièce. Qui laissa échapper un bruit de choc au moment crucial de la chute du barrage de muscles défunts.
Aussitôt, au fond de la pièce, les symboles ancrés sur le mur s'illuminèrent d'une faible lueur pour finalement former une porte de pierre qui ouvrit ses portes lentement, dévoilant un couloir sombre menant à une seconde salle. C'était la seule issue de cette pièce. Alors, une grosse voix sombre retentit :

Voix - La voie est ouverte, tu peux passer...

La suite, c'est la salle deux qui la dévoilera...

[C'est pas trop grave tant que c'est un PNJ et que ta victoire est assurée, mais quand tu joueras contre des joueurs de force légèrement inférieure ou égale, ça pourra être gênant ^^. Niveau longueur ça allait, je pouvais pas te demander de te faire sévèrement blesser par un petit perso. Voilà, bienvenue dans la salle 2 ]