God Child (/ Ouvert \)

Aujourd'hui, jour bien heureux.

Depuis quelques mois, la vie de Ly était devenue calme et platonique, cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de rebondissement dans sa routine monotone et l'ennuie commencer à l'affecter au plus profond de elle même, plus exactement il lui arriver d'avoir de gros coup de spleen prolonger sur plusieurs jours.
Qu'elle ennuie... Qu'elle ennuie, même pas un client! À croire que se faire lire l'avenir était passer de mode. C'est vraie, à une époque, je vous rassure pas si lointaine que ça, la jeune fille passer ses mercredi après midi ainsi que ses week-end à exercer son dont contre rémunération, et il fallait dire qu'elle avait déjà bien profiter! Ses prédiction valait le coup mais, le prix aussi. Peut-être aurait-il fallu baisser les tarifs ? Mais a quoi bon, l'occultisme était passer de mode, ou alors la crise dans la quelle se trouvait le pays y été pour quelque chose. Quoi qu'il en ce jour là, l'étudiante était installer dans un café du quartier commercial, seule à se lamenter de la lenteur avec la quelle passer les minutes, en effet il ne rester plus que quelque petites minutes pour que son seule et unique client du moi ne ce pointe.
La musique du café rendait l'ambiance insupportable, le brouhaha continue de la clientèle commencer doucement à martelé le crâne de la jeune fille, à coup sur elle ressortirait de cette endroit avec une migraine. Elle aurait pue sortir un doliprane mais sa feignante légendaire le lui interdisait, tous se qu'elle s'autoriser à faire était de trié continuellement les cartes de ses tarots. Pour cette séance tous doit être parfait! Ce disait-elle, après tous... C'était sa seule cliente du moi !!
Lylith jeta un regard rapide à la grosse horloge du café, c'est bientôt l'heure, les démone sont-elle ponctuelle? Aller savoir. Comment avait-elle sue que ce serait un démon qui lui rendrait visite? Mais sur tout savait-elle que ces une femme? La réponse était évidente mais à la fois peut concevable pour les êtres qui n'ont aucune connaissance de cet autre monde emboîter dans le notre. La jeune Lycéenne bailla, hier soire elle avait peut dormi il faut dire qu'il y aller avoir du mouvement chez les evils, mais ça ce n'était pas son problème, néanmoins elle en aurait bien toucher quelques mots à son adorable voisin démoniaque mais, celui ci était pour le moment absent, ce qui rajouter une élévation supplémentaire à sa lassitude des dernier jours, comprenez, comment allait-elle faire pour passer ses journées sans épier ou taquiner son affreux charment voisin ? Vous voulez savoir sa dernière invention? Les pétards dans les boîte aux lettres c'est radicale surtout quand il y a encore les factures annuelle et menstruelles! Je vous laisses imaginer le bordel et la réaction de ledit voisin quand il rentrera de son '' voyage '', enfin, s'il rentre un jour.
Un sourire pervers s'afficha sur le visage angélique de la gamine très vite effacer par le retour en force du Spleen.

- Enfer et Paradis... Qu'elle ennuie !

Baragouina t-elle pour la 21éme fois de la journée, tous en s'écroulent sur la table du café. Elle arrive ma cliente? Ce dit-elle, alors qu'elle savait très bien que l'evil aurais 10 minutes de retard due à une ''affaire'' qu'elle n'aurais pas pue laisser traîner ( en conclusion, elle serait ponctuel à sa façon n'est ce pas ? ) . Oui..Oui... Et, oui, elle le savait parce qu'elle l'avait vue se matin. Une idée germa dans son esprit... Pourquoi, ne laisserait-elle pas en plan sa cliente? Bonne idée mais dans ce cas là elle n'aurait pas d'argent pour faire les prochaines soldes... Qu'elle dilemme !!! Bref retournons à nos moutons.

La jeune fille étala ses lames ( cartes de tarot ) sur toute la surface de la table carrer du café. A ce moment là les clients de la table d'accoter là regardaient faire avec un certain étonnement dans leurs regard, ils attendaient peut-être une quelconque explication à cette étrange activité ? A quoi bon qu'elles la leur explique, ils ne comprendraient sans aucuns doutes pas. L'adolescente croisa des bras et s'enfonça dans son fauteuil, elle n'avait aucune envie de finir comme bête de foire.... Mais tous de même... Qu'elle ennuie c'est dernier temps... Heureusement qu'aujourd'hui serait pimenté d'une rencontre peut conventionnelle.

Aujourd’hui, jour bienheureux ! Enfin, façon de parler… quand on fixe l’horizon d’une manière déprimante.

Cela fait pas mal de mois que je me sens délaissée par mon maître. Si vous vous sentez ignorée par une personne qui vous paraissait chère à vos yeux (parce qu’elle vous paraissait comme une des rares personnes dans les Enfers à être « raisonnable »), vous finissez par ne vouloir qu’une des deux choses suivantes se produise : soit il revient et vous confie une mission, soit passer à autre chose ! En gros, délaisser cette même personne à son tour, sans un mot, parce que sous vos yeux se trouvent des choses bien plus importantes et bien plus précieuses que des désirs de conquête de pouvoir. Et puis, il n’y a qu’en Enfer qu’on s’obstine à refuser de changer, non ?

- *Non, t’as tout faux, c’était juste la seule personne où tu pouvais espérer un minimum de confiance. Je pense que s’il t’avait laissée en Enfer, tu aurais fait la même chose et tu aurais essayé par tous les moyens possibles de retourner sur Terre.*

Je ne faisais que perdre mon temps à aimer quelqu’un, un démon, qui, sûrement, ne m’aimerait jamais en retour.

- *Je me répète mais j’avoue que rester là, plantées comme des connes à attendre des ordres et à attendre après une hypothétique affection de Maître Vergil, ça fait… potiche désespérée. Si on veut savoir si notre maître a de l’affection pour nous... enfin pour toi, il va falloir s’en séparer de manière officielle.*

Ca fait près de cinq à six mois que la patience d’Aniri est à bout, et qu’elle me sort au moins une fois par semaine ce genre de réplique. N’étant plus autant susceptible que lors de la fin de mon adolescence, je sus garder ma patience un peu plus longtemps. Mais là, ça commence à bien faire et son idée m'attire pas mal. Mais où peut bien être Maître Vergil, bon sang ? Depuis que je suis sur Terre (cela fait au moins trois ans), j’ai passé une bonne partie de mon temps à me poser la question…auxquels d’autres finissent par s’ajouter, sans aucune réponse, et qui s’accumulent avec les mois qui passent.

Et ça fait aussi trois ans que je constate que mes parents me font des mystères, des trucs concernant la famille genre : « où sont ma sœur et mon frangin ? » Ils ont peut-être maintenant leur petite vie, mais ils n’oublieraient jamais de rendre visite à nos parents, ils auraient dû le faire au moins une bonne soixantaine de fois chaque année depuis mon retour.

C’est seulement maintenant que j’ai envie de réagir face à tout cela et mon sens de la diplomatie continue de me dire que si j’essaie de demander à mes parents qu’est-ce qui se passe, je ne ferai que les braquer. Ca aussi ça fait trois ans que j’essaie de voir une issue à ce problème, je croyais que le temps feraient bien les choses et que mes parents finiraient par me faire confiance…que nenni ! Logique, avoir un de leurs propres enfants transformé en démon sans aucune autre explication qu’un enlèvement par un maître démon et des expérimentations dignes de celles pratiquées sur les juifs durant la Seconde Guerre Mondiale, ça ne rassure guère, sans oublier l’éternelle jeunesse dont je commence à faire preuve. A l’âge que j’ai, je devrais avoir des rides qui commencent à creuser certaines parties de mon visage.

La tâche s’annonçait tellement ardue pour avoir ces réponses, au point que ma ferveur catholique a regagné en puissance, rien que ça. En même temps, ça fait du bien de s’adresser à quelqu’un qui ne vous veut aucun mal et qui se fait du souci pour tout le monde.

- *N’est-ce pas Jésus ?*
- *Je me demande comment tu fais pour le percevoir.*
- *Tu ne peux pas comprendre*.

Une démone ex-humaine catho, il y a vraiment une connotation de survie, enfin, pour tous ceux qui sont ex-humains, qui pensent que la rédemption est impossible.

Je finis par entendre un bruit à l’extérieur : le courrier et le journal étaient arrivés. Je descendis de ma chambre.

Avec mes parents qui étaient chacun dans leurs boulots respectifs (et ils me confient la maison malgré leur extrême méfiance ? N’importe quoi !) et moi qui était en train de méditer, la maison était des plus silencieuse, silence seulement troublé par ma présence, celle du chat et le chant des oiseaux aux alentours.

Après un aller-retour à la boîte aux lettres, je consultais le courrier. Courrier pour mes parents, le mien (enfin, le peu que je reçois) et le journal. Etalant ce dernier sur la table basse du salon, je consultais les nouvelles. Je finis par tomber sur les annonces dont une sur lequel je me suis arrêtée : il s’agit d’une publicité pour les services d’une voyante. Ce serait « d’une banalité profonde » comme dirait Aniri, si je n’avais pas ressenti un étrange écho en moi, ce qui est le cas en ce moment même. Une intuition ? Sûrement. Dans tous les cas, j’ai le sentiment que je vais trouver mes fameuses réponses en appelant cette dame ou cette damoiselle… Lylith ? Elle a l’air d’être prédestinée à côtoyer les démons.

Je finis par prendre le téléphone pour appeler cette personne, où je conviens un rendez-vous dans la journée, dans un endroit plutôt particulier pour ce genre d’activités : un café. Fait assez étonnant : on pourrait penser qu’elle fait son travail chez elle ou chez ses clients. M’enfin bon…

Me rendant au lieu convenu, je préparai mentalement toutes mes questions de ces derniers temps, je ne voulais omettre aucun détail, surtout qu’à l’issue de cette entrevue, je prendrai peut-être une décision… dont l’issue sera peut-être incertaine.

J’étais dans une des rues qui était sur le chemin du café en question, lorsque je sentis une aura plus qu’agressive me parcourir la peau. Un truc classique pour effrauer la moindre humaine qui passe par là. Dans ces cas-là, en général, elle se demande avec inquiétude si elle a pris le bon chemin. Pas moi.

- *Etre démon, c’est aussi de ne pas chômer le jour…pathétique.*
- *Arrête ton ironie à la noix…*
- *Tu es mal placée pour me dire cela.*
- *Je suis au moins deux fois plus drôle, très chère.*

Je fis mine de n’avoir rien remarqué, rien ressenti, je continuais à regarder droit devant moi. Jusqu’à ce que le démon qui me traquait finisse par intervenir en tombant avec souplesse devant moi.

- Alors mademoiselle, on a un rendez-vous ?

Je fis sortir mon aura démoniaque, que je prends soin à cacher par respect pour les humains qui m’entourent et pour me camoufler aux yeux des démons.

- En effet, cette rue est un de mes raccourcis pour y parvenir. D’ailleurs, ma démarche laissait entendre que je suis pressée.

Mon interlocuteur sentit justement mon aura et ça ne faisait qu’accentuer son sourire goguenard, avec son apparence humaine répugnante, il aurait réussi à faire trembler sa victime de peur si cela avait été quelqu’un d’autre que moi.

- Oh, contrarier une collègue pressée, ça me plaît. Surtout quand elle est bien foutue dans le sens humain du terme et qu’elle a du sang de traître dans les veines.
- Il faut savoir mon pote : entre violer et occire, il faut choisir. Répondis-je en étrécissant les yeux d’incompréhension. Et au final, tu me fais perdre mon temps, je n’ai pas que ça à faire.
- *Arrêtes d'imiter Vergil*

J’allais le pousser d’une pichenette, lorsque je sentis sa main me traverser le ventre. Je me retins de crier. Ça fait mal. Je ne me suis plus fait de blessure depuis un certain temps, mon endurance à la douleur en a pâtit. Vive les vêtements de rechange que j’avais mis dans mon grand sac à main.

Je me permis de faire téléporter ma petite épée Icy pour couper le bras de mon agresseur qui a hurlé en tenant bêtement son avant-bras ensanglanté. Avant même qu’il attaque, j’ai aussitôt remplacé Icy par ma plus grande épée, Water pour la placer sur la peau de son cou. Pendant que je le tenais en joue, je retirais le morceau de bras de mon ventre avec une belle grimace, ma blessure se referma rapidement.

- C’est assez ou tu en veux encore, petit cochon ?
-*Tues-le, il te vendra à son maître.*
-*On ne tue pas les gens sans une raison qui en vaille vraiment la peine. Même les démons sans aucun intérêt.*
- Laisse-moi vivant, je te laisserai tranquille.
- Menteur, tu n’aimes pas les traîtres à leur race ou ceux qui ont juste leur sang. *Il a l’habitude d’être menacé.* Je te laisse la vie, dis une seule fois à ton maître ce qui s’est passé et qui je suis, et je sais qui je devrai tuer en premier.
- Je ne vais pas me gêner, tiens.
- *Navrée, Irina, tu n’as pas le choix.*

Avec une grimace dégoûtée, je décapitais le démon qui me mettait en retard pour mon rendez-vous. Ses restes finirent en poussière, étant un démon de rang inférieur.

Je fis un signe de croix en disant :

- Mea Culpa.

Je changeai rapidement de chemise, j’ai pu faire disparaître le peu de sang qu’il y avait sur moi avant de reprendre mon chemin en courant. Je serai en retard malgré quelques coups de Air Trick bien discrets pour augmenter ma rapidité. Vivement que je prenne cette fameuse décision, ça m’épargnera peut-être d’autres tueries, démons ou pas.

- *Il y aura systématiquement un moment où il faudra te défendre ou te protéger. Et prendre cette décision pour les gens que tu estimes et que tu aimes, ou simplement, que tu veux protéger.*

Son « ou » était inclusif, il énonçait la possibilité de devoir faire les deux choix en même temps.

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Je finis par trouver enfin le café, ce n’est pas un de ceux que je côtoyais lorsque j’étais encore humaine mais cela reste un de ceux qui n’ont pas changé…y compris dans la radio qui n’a pas non plus changé ses goûts musicaux qui sont déplorables et qui font trop « vendeur » pour mon oreille plutôt sélective. Mais cela n’est que du détail face à l’aura ultra puissante (mais humaine) de la voyante, que je remarquais dès mon entrée à l’intérieur du café.

- * Waouh ; ça déménage ! Ton sixième sens m’épatera toujours.*
- * Tu sais quoi, Aniri ? Je suis en train de me dire la même chose.*

D’ailleurs, la demoiselle en question m’a aussi remarquée en retour. Je lui offris un sourire en me dirigeant vers sa table, où des cartes de tarot étaient étalées sur cette même table.

- Mademoiselle Lylith ? lui demandai-je en lui tendant la main dans l'espoir qu'elle me la serre.

[Désolée, c'est bien long, mais mon inspiration et mon sens du détail donne ce résultat. Sans oublier le temps que j'ai mis pour le faire, donc, il fallait que je compense ]