Devil May Cry Legends
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Forum RPG RP, dans l'univers de Devil May Cry !
 
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 Comme un air de Vivaldi.

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Sinatra Di Sanseverini
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Sinatra Di Sanseverini


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MessageSujet: Comme un air de Vivaldi.   Comme un air de Vivaldi. Icon_minitimeVen 1 Mai - 17:25

Connaissez-vous Vivaldi? De ses quatre saisons, elle préférait l'été. Languissante, presque traînante, à peine secouée de soubresauts au début. Puis, soudainement, les violons s'agitaient et montaient progressivement pour finalement retomber aussi net. Cette musique était celle d'un combat, le combat de chaque démon, de chaque chasseur.

Première partie, calme, elle cherchait le démon là où il se trouvait, ses petits pas rapides frappant le sol avec discrétion. Il ne fallait jamais marcher, surtout pas dans les nids à démons. Elle sentait leurs regards se poser sur elle. Leurs regards humides et fiévreux, sorti des enfers charbonneuses. Quelques sauts la propulsèrent sur un mur écroulé non loin de là. Elle se pencha légèrement et posa sa main sur sa blessure qui l'élançait. Quel souvenir lui avait laissé le fils de sparda. Elle glissa lentement jusqu'au sol après quelques secondes de récupération puis ré ajusta la sangle qui portait Holy & Lust. Ses deux épées étaient bien là, calant leur métal froid dans son dos. Elle n'avait pas pris la peine de s'habiller chaudement malgré la froideur de la nuit et la dangerosité des combats. Après tout, si elle devait être blessée, une couche en plus ou en moins ne ferait probablement pas la différence entre l'échec et la réussite du combat. Elle avait même fait dans le plus simple possible, afin de ne pas être encombrée. Son style de combat ne reposait que sur les sauts et la vitesse, et un éventail de vêtements n'auraient fait que l'encombrer et la ralentir.

Elle bondit encore sur le côté, puis s'élança en avant, tête baissée, changeant parfois radicalement de direction pour ne pas être poursuivie par un de ces imbéciles démons de pacotille, auxquels elle réglerait leurs comptes au retour. Elle avait un chat bien plus gros à fouetter. Plus elle avançait, plus elle sentait ses membres s'engourdir et lui crier d'arrêter, mais elle, têtue comme une mule, n'écoutait pas. Elle continuait tout droit, obstinée. Ses yeux filaient à droite et à gauche, balayant le secteur d'un bref coup d'œil. Ses pas, réguliers, se firent plus rares, elle accélérait et faisait de plus longues enjambées. Le violon jouait encore avec toute la paresse qu'il pouvait, guidé par les rayons tombants du soleil, qui se cachait au fur et à mesure.

Vite.

Elle continua à avancer, déployant toutes ses forces, sautant parfois même pour aller plus vite. Le souffle se faisait plus court, mais elle savait comme le gérer tant elle courrait chaque jour. Elle pouvait parfois faire une dizaine de kilomètres en une soirée par son simple goût de la course. Mais cette fois, ce n'était plus de l'endurance mais bien de la vitesse. Son rendez-vous était lorsque le dernier rayon du soleil allait mourir dans le ciel. Pas d'heure précise, mais mieux valait être à l'heure. Vraiment. Elle avait épinglé tout les livres traitant de ce phénomène durant plusieurs semaines, désireuse de connaître quelles étaient les forces qui régnaient dans la ville dans laquelle elle s'était établie. Et malheureusement pour elle, elles étaient approximativement 15 fois plus fortes et conséquentes qu'à Venise. Sinatra avait des doutes sérieux sur l'existence de la porte des enfers. Elle était maintenant à faire des cartes, se basant sur les connaissances de l'activité démoniaque à Venise et celle qui était ici. Et plus le temps passait, plus les traits se rapprochaient à un endroit précis.

Mais l'heure n'était pas à la géographie mais bien à la préparation du combat. Elle soufflait comme un beau diable et se retenait de crier pour se donner du courage, sachant les petits monstres tapis ici et là, prêts à lui sauter dessus. Ce n'était plus si loin. Et la lumière mourrait entre les pans de bâtiments plus ou moins rouillés, abîmés, écroulés. Ce quartier industriel ci était quasiment ravagé par le temps et la faillite, envahit par une nouvelle sorte de commerce, celle bien paisible de tout les démons qui s'arrangeaient entre eux. Imitation sordide des humains, qui au fond étaient bien pires. Quelques rires parvinrent à ses oreilles. Ils aimaient se moquer d'elles. Certains, pas vraiment sanglants, se plaisaient même à lui conter fleurette lorsqu'elle chassait leurs congénères. Elle s'était ensuite rendue compte qu'elle arrangeait les affaires de nouveaux mafieux d'un autre monde en réduisant la vermine en poussière.

Encore quelques pas. Tout était si tranquille. Qui pouvait se douter que d'ici quelques secondes, le combat ferait rage. Elle s'arrêta sur une arène paisible. Oui, une arène, de l'italien Arena, du sable. Pourquoi n'y poussait-il aucune végétation ? Oh, elle le devinait dans un sens. Le soleil cracha encore le peu de lumière rose qu'il pouvait, puis le ciel prit une teinte rouge et jaune, propre à l'arrivée imminente de la nuit. Et ce n'était pas seulement la nuit qui arrivait sur ses grands chevaux. Un raie de lumière balaya la place puis disparut aussitôt. Sinatra profita du calme avant la tempête pour reprendre son souffle, fixant le sol avec un air quasi bovin. Ce même sol qui commençait à s'agiter en profondeur. Elle se frotta les mains et s'assit au sol. La récupération était plus rapide, mais pour ce qui était de ne jamais rester immobile ...

Le sol continuait de bouger, jusqu'à ce que soudainement, la terre remua comme un bouillon, laissant place à une main griffue et velue, qui tentait visiblement de remonter. Si le spectacle semblait ridicule, la taille de ladite main, elle, ne l'était pas. Pas du tout. La chasseuse se releva net et sorti ses deux lames, les serrant bien dans ses mains. Ce soir, pas d'armes à distance. Il fallait tout donner au corps à corps, ses coups avaient plus de puissance. Mais son corps était indéniablement celui d'une humaine, et elle risquait d'y laisser plus que des cheveux. Elle recula d'un pas encore et serra un peu plus les épées au creux de sa main, regardant son prochain copain de combat s'extirper du sol. Il faisait à peu près la hauteur de l'usine à côté de lui. Ah...

Elle commença à courir autour du démon, ses lames en arrière, cherchant un tremplin pour se propulser jusqu'à lui. Elle sauta aussi sec sur une poubelle en plastique et utilisa toute la force qu'elle avait dans les mollets pour bondir directement sur la créature qui avait encore les yeux à demi- fermés, et à peine réveillée. Elle ne comptait pas attendre qu'il soit dans sa meilleure forme. Il ressemblait à un énorme griffon, doté de mains griffues et fourchues. Son visage félin était défiguré par deux énormes yeux jaunes et une crinière sale et tachée de boue coulait jusqu'à sol. Son corps était composé d'écailles et de poils, tout dans une couleur proche de celle de la terre et du sable rouge. La jeune chasseuse n'avait encore aucune idée précise de la façon de le tuer, mais planta Lust dans le cou de la bête démoniaque qui poussa un son guttural et atroce, semblable à mille cri d'humains. Elle en frissonna d'horreur et de douleur - Holy s'était étrangement retournée contre elle, transférant une partie de la douleur au porteur de l'épée - sortant aussitôt la lame qui s'était tâchée d'un liquide noirâtre et visqueux. Mais la créature, ayant senti le poids de Sinatra sur son dos, rua, projetant l'italienne droit contre l'usine délabrée. Elle tendit les bras et se rattrapa in extrémis sur le rebord en tôle. Elle sentit soudainement dans un dos un souffle brûlant.

Merde.

Par réflexe, elle lâcha le bord et se laissa tomber sur les 6 mètres qui l'éloignait du sol, sentant un brusque courant brulant. Courant qui coulait le long des murs, laissant une trace noire. Une fois arrivée au sol dans un grand fracas, elle roula en arrière, voyant l'huile noire et incandescente couler jusqu'à la place où elle était une fraction de seconde auparavant. Chouette, les autres crachaient du feu, et cette créature-ci un superbe cracha d'huile bouillante. Dans le genre, c'était du jamais vu. Elle roula en arrière et se retrouva sur ses pieds. L'énorme tête de lion se tourna vers elle aussitôt, il souffla des naseaux et approcha son énorme visage déformé vers elle, avant qu'elle n'ait eu le temps de rien faire, il la reniflait rageusement.

- Humaine ...

La voix aux cris inhumains s'était encore élevée dans l'air. La chasseuse baissa la tête et posa ses mains sur ses tempes. La musique était de plus en plus forte, et la machine s'était bel et bien emballée. Le démon ferma ses yeux une seconde puis les reposa sur la jeune fille, semblant transpercer tout les secrets de son âme. Elle manqua de lâcher ses armes sous ce regard de feu.

- Chasseuse des terres éternelles, repars d'où tu viens.


Elle secoua aussitôt la tête. Il pouvait probablement lire dans les humains comme un livre ouvert, se faire passer pour ce qu'il n'était pas. Après tout c'était un démon, et un démon devait mourir, qu'il sache réfléchir ou pas. Elle releva ses armes et les croisa devant son visage pour couper le contact entre leurs deux yeux. La chimère souffla aussitôt et la température monta aussitôt, elle se jeta sur le côté et sentit une goutte de cette huile étrange lui brûler la cuisse, laissant une marque rouge sang. L'italienne serra les dents et se releva, croisant de nouveau le regard de la créature.

- Repars d'où tu viens.


Pourquoi lui semblait-il qu'il changeait d'attitude dès que leurs prunelles se rencontraient ? Ne voyaient t-il que dans les yeux des autres ? Son âme n'était-elle accessible que lorsqu'il voyait celle d'un autre ? Non ! Les démons n'ont pas d'âme et n'en auront jamais. Elle sentit la rage monter en elle, voyant qu'il ne l'attaquait plus, cherchant probablement en elle la façon d'éviter ses coups. Il était mauvais, mauvais au point de chercher chez son adversaire la façon de le détourner, de le manipuler. Mais elle se leurrait. Ses suppositions étaient bien justes, mais en tant que chasseuse, elle ne pouvait admettre cette vérité. S'avançant encore une fois, elle bondit sur lui et grimpa le long de sa crinière, ses épées bien fichées dans ses mains. Lorsqu'elle atteignit la tête, elle resta sans bouger, le voyant cracher partout, secouant et ruant, comme s'il ne savait tout à coup plus du tout à qui il s'était adressé, à peine son œil détourné. Elle s'accrochait à ses poils couverts de terre pour accéder à son front. Là, alors qu'elle se redressait sur ses jambes sur le nez de la bête, elle croisa de nouveau ce jaune luminescent.

- Ne fais pas ça, inconsci...


Inconsciente. Elle planta Holy & Lust dans les yeux qui l'avaient tant perturbée, dans un bruit étrange. Coula aussitôt des deux entailles l'or le plus pur. Un or directement sorti du cristal de ces orbes étranges. Perturbée, la jeune femme recula d'un pas et fixa ses deux lames. Holy semblait boire l'or, absorbant la moindre goutte, tandis que Lust semblait brûler, laissant autour d'elle une fumée noirâtre s'élever. Sinatra se rua aussitôt pour ôter les épées des prunelles du griffon.

- Non ... Qu'est ce que...

Et avant qu'elle n'eut pu dire la moindre chose, elle se retrouva éjecté avec tant de violence qu'elle même fut surprise, volant du plus haut de la bête jusqu'au sol, où elle s'écrasa avec violence. L'or coulait à flot sur son visage et venait au sol, s'imbibant pour laisser place à des dizaines de fleurs de Lys, d'or et de cristal les plus purs. Le griffon lui, ruait et crachait comme un beau diable, laissant une pluie d'huile brûlante couler sur la chasseuse. Elle se mit alors à courir comme une force née, plantant de temps à autres Holy & Lust dans le corps de la chimère aveuglée. Elle tentait de faire le moindre de bruit possible, échappant de justesse à plusieurs jets visqueux et plus que brûlants. Le démon à l'état pur, sa voix s'était faite stridente, et les cris étaient plus que déchirants, contrairement à quelques secondes avant. Sinatra pencha la tête en avant et se cacha un instant derrière un pan de mur délabré.

Lorsqu'elle se décida à revenir, elle s'aperçut que la bête avait diminué de moitié. L'effet étrange et majestueux qui se dégageait d'elle lorsqu'elle était sortie de terre avait totalement disparu, laissant place à un simple démon, à peine plus gros que la moyenne. Elle arriva en courant et sauta directement jusqu'à son visage, plantant cette fois les deux lames maintenant échauffées entre ses deux yeux. Elle sentait Holy glaciale et Lust en feu. Les manches lui brulaient et gelaient les mains. La partie droite de la plaie se figea en glace tandis que la gauche commença à bouillir. Elle savait que c'était la fin.

L'italienne bondit en arrière et ré atterrit au sol, laissant ses armes s'occuper du reste à sa place. Le démon tomba au sol dans un bruit sourd. Une partie de lui se figea dans le froid le plus blanc, tandis que l'autre était parfaitement carbonisée, laissant un pan noir et du charbon le plus étrange. Elle n'avait plus qu'à donner une pichenette pour voir le blanc et le noir s'entremêler dans une poussière que le vent porterait loin de là. Elle s'avança et retira les deux lames, voyant ce qu'elle avait prévu se réaliser. Dans les airs s'envolèrent des milliers de particules dansantes. Elle ferma les yeux une seconde, encore retournée.

De cette chimère ne restaient que ces fleurs étranges, qu'elle ne put s'empêcher de cueillir, fascinée par leur beauté figée. Elle regarda à ses pieds, tout était recouvert d'une végétation luxuriante, seule au milieu de la zone industrielle pourrie par les produits chimiques. Un petit coin de Paradis venait de naître. Etrange. Elle s'assit dans l'herbe et sentit de nouveau le calme vivaldien s'installer. Tout était de retour au départ, en plus beau, en plus languissant encore.

Mais elle savait cependant que ce démon reviendrait, renaissant de ses étranges cendres, ces cendres de fleur de lys qui poussaient en abondance jusqu'au siècle prochain où, absorbées par la terre, elle feraient naître à nouveau une autre chimère, véhicule démoniaque ...

Mais démoniaque l'était-il tant que ça ?
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Irina Mori
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MessageSujet: Re: Comme un air de Vivaldi.   Comme un air de Vivaldi. Icon_minitimeSam 16 Mai - 1:51

Flashback - Witch Hunter Robin OST 1

(Après être passée chez moi)

Je sortais de chez moi, je pris sur ma gauche, qui me semble orienter vers le centre de la ville mais sincèrement, je m’en foutais complètement. Mon intuition guidait mes pas, à vrai dire je ne sais où je vais, mes réflexions (dont certaines sont confuses) m’occupaient beaucoup trop l’esprit.

Musique douce mais tortueuse…

Et je vois que ma partie démoniaque est revenue, elle était absente durant tout le temps où j’attendais le retour de mon maître. Mon côté humain, que ce soit à ma renaissance ou maintenant, a été et est toujours là.

Je ne sais pas pourquoi, mais je trouvais que mon maître était bizarre tout à l’heure, il y avait quelque chose qui le différenciait de d’habitude, je ne saurais quoi dire, il est si difficile à cerner. A moins que le fait qu’il puisse m’aider si je suis dans la mouise me paraît bizarre, ma raison me soufflait que c’est parce qu’il vaut mieux, pour les autres gugus, de ne pas fouiner dans ses affaires. *Oui, peut-être, et il n’est pas adepte des morts inutiles… mais alors pourquoi il…peut-être qu’il déteste qu’on l’embête, et qu’on embête ses partisans, ou qu’on utilise ses partisans comme boucs émissaires…enfin, bref.* En tout cas, j’ai senti qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez lui, point barre.

*Il arrive encore à me foutre la trouille, c’est ennuyeux…Qu’est-ce que je dis, moi ?* Il m’énerve de plus en plus à être indifférent, c’est parfois à se taper une crise de nerfs.

C’est rare qu’il me demande des informations sur quelqu’un qui suscite son intérêt, déjà que c’est un exploit que de susciter l’intérêt de mon maître. Il s’agit de la plus jeune fille d’une famille auquel je n’y connais rien. J’arrête mes pas. *Une jeune femme ?!* Je reprends ma marche sans but en soupirant. *Non, je devrais arrêter de me faire des idées, monsieur n’aime personne ! A moins que…* Je ralentis. *Hum, je verrai bien, à la moindre fille choisie sauf moi, j’en fais une révolution, quitte à être contre Maître Vergil*
Voyez quels dégâts peuvent faire la jalousie sur moi…

Une menace dans la musique…

Je sens soudainement la présence discrète de démons, je regarde autour de moi, des hangars et des entrepôts m’entourent… et les démons aussi. Je suis en pleine zone industrielle, ça pue le mercure, le souffre (quoique ça ne sentait que ça en enfer), le pétrole et autres joyeusetés bien nocives pour les humains. Les autres cons qui se cachaient ne murmuraient qu’une chose : «tuer l’engeance de Sparda »……J’ai de bonnes raisons de les traiter de cons à présent, ils n’ont pas l’odorat fin sur terre alors qu’on s’apercevait de cette subtilité en enfer directement. J’ai encore mon sang qui coule en moi malgré le fait qu’il soit mélangé à celui de mon maître et ça, ça se remarque, enfin, c’est censé se faire remarquer. Ces démons pourris (car ils le sont) sont vraiment ridicules...et stupides, ça m’exaspère.

Ils me suivent, j’accélère mon pas, pas trop rapidement, on n’est pas pressés. Je disperse derrière moi un peu de mon aura démoniaque afin de les écarter un peu, ne voulant pas prendre de risques inutiles. Jusqu’à ce que j’entende les bruits d’un combat qui ne se déroule pas loin de là où je suis. Je finis par déboucher sur une sorte de place vide, je me cachais aussitôt derrière un coin de mur, voyant un démon qui ne m’est pas inconnu et une femme sur son dos, probablement une Devil Huntress, au vu de ses deux épées.

Il essaye de dire quelque chose :

- Humaine …

La musique s’accélère, elle court de panique…

Elle finit par se tenir la tête entre ses deux mains, je reconnais que sa voix n’est pas des plus agréables à entendre. Le démon en question ne tarde pas à voir ses pensées. Elle finit par le réattaquer après qu’il lui ait dit autre chose…*Tiens ? “Chasseuse des terres éternelles” ? Drôle d’appellation… *, il riposte, il lui demande d’arrêter, elle réattaqua alors qu’il la traite d’inconsciente.

En effet, d’une certaine manière elle l’était, mais allez faire confiance à un démon : s’il est là sur Terre, ce n’est sûrement pas pour aller faire la chasse aux moustiques, on ne peut pas savoir ce qu’il a derrière la tête. C’est gentil de sa part au démon de l’épargner, mais pourquoi faire ? Il pourrait bien tuer d’autres humains sur son chemin…Autant de raisons qui peuvent pousser à prendre le risque de le tuer.

Le silence…la fin de la chanson, après le crescendo oppressant…

C’est ce qu’elle réussit à faire au bout d’un moment, épargnant certains détails moches mais spectaculaires. La chimère a laissé sa place à des fleurs étranges mais les plus magnifiques qu’on puisse voir. Peut-on avoir plus magnifiques cendres ?

J’avais en partie pitié pour ce démon et curieuse en même temps, pourquoi vouloir épargner une chasseuse de démons alors qu’il savait qu’elle allait lui faire perdre plus que son temps ? Chasseuse des terres éternelles…une question que ne n’éluciderai peut-être jamais.

Quelque chose en moi me poussait à la connaître, je pourrais me faire tuer…Aurais-je des pulsions suicidaires ? Va-t-elle me reconnaître en tant que démone déjà ? Je retire mon aura démoniaque tout en faisant attention aux imbéciles qui se trouvaient derrière moi, oh, non je ne les ai pas oublié ces pauvres petits cons.

Je la vois se calmer lorsque comme je le prévoyais, un démon se jette sur moi, il a eu à peine le temps de sauter que je le saute moi-même avec mon Silverfire. C’était soit je l’épargnais et je me faisais prendre pour l’une des leurs et là, les carottes auraient été cuites, soit je le butais et il y aurait un espoir pour me faire prendre pour une Devil Huntress, ce qui n’est pas chose aisée. *Faisons du mieux qu’on peut*, me dis-je. Elle dut m’entendre, je reculais en la direction de la jeune femme, faisant semblant de ne pas m’apercevoir de sa présence tout en pointant mes deux pistolets sur ces mécréants jusqu’à ce qu’ils soient visibles.

En espérant qu’ils n’aient pas de maître particulier, j’attendais patiemment qu’un d’entre eux se jette de nouveau sur moi, c’est ce que tout le monde fait ensuite (ils sont six quand même).
Deux tirs devant moi en reculant, un qui s’écroule. Deux tirs légèrement au dessus de moi, toujours en reculant, un deuxième qui s’écroule. *Vous êtes faiblards mes chéris* J’écarte les bras, je tire sans m’arrêter en tournant trois fois dans les aiguilles d’une montre, je saute en une pirouette en arrière, je tire une fois sur chaque démon alors que je suis seulement en train de retomber sur mes pattes, quatre morts. Deux qui se relèvent, petite rafale sur eux deux…, les six sont morts.

Je garde mes pistolets encore en garde un petit instant, puis les baissais dans un soupir. Je fis mine de remarquer enfin, la présence de la chasseuse. Je lui montre un sourire gêné et crispé, faisons celle qui ne sait pas que cette jeune femme est une chasseuse :

- Euh, bonsoir, belle soirée, n'est-ce pas ? fais-je en remettant mes armes à ma ceinture.
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Sinatra Di Sanseverini
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MessageSujet: Re: Comme un air de Vivaldi.   Comme un air de Vivaldi. Icon_minitimeDim 17 Mai - 19:21

La respiration de Sinatra était déjà revenue à la normale. Sa peau était parcourue de nombreux frissons, et son sourire s'étirait légèrement. Elle avait bien combattu, et c'était la seule chose qui comptait à cet instant. Ses questions étaient retombées dans l'oubli et la jeune femme estimait avoir fait son "boulot". Elle sentait de là toute la masse grouillante, ainsi qu'une aura un peu plus forte. L'italienne renifla vivement l'air, quelque chose d'étrange y planait. Etrange oui mais pas encore menaçant, c'est pourquoi elle se contenta de jeter un oeil aux environs d'un air las.

L'excitation du combat s'était répandue dans ses veines et pourrissait maintenant, laissant place à un ennui profond, mortel. Elle ne désirait qu'une chose: tuer. Encore, là, maintenant. Mais tuer quoi ? Rien n'était à sa hauteur. Elle qui ne souffrait plus de défaites depuis quelques mois maintenant, elle cherchait parfois les démons les plus puissants à terrasser dans le seul but de pouvoir elle-même prendre des coups dans la foulée et se rappeler à quelle point elle était mortelle. Cette même mortalité qui l'empêchait de pousser son corps plus loin que les limites du raisonnable. Cette même mortalité qui guidait chaque pas, chaque main, chaque pensée. L'idée de cette mort si proche et si lointaine.

Eternelle, cette pensée.

Plus ils étaient mortels, plus les humains se sentaient invincibles. L'italienne défiait la mort, les enfers, pas plus forte qu'une brindille elle-même. Tout était aussi éphémère que le battement d'aile d'un papillon. Elle volait, virevoltait, narguait les éléments, mais il suffisait d'un seul contact étranger avec ses belles ailes lumineuses pour que tout s'arrête, pour qu'elle tombe sans fin vers les profondeurs de la nuit. Elle glissait finalement vers sa fin, vers la nuit ou la chute.

Perdue dans l'univers, entre l'infini grand et infiniment petit, il fallait qu'elle trouve son point d'équilibre, l'équilibre de la survie. L'impression de vide qui ne se comblait jamais, la paix qui ne venait jamais caresser son visage, voilà ce qui l'étreignait à cet instant précis. Perdue entre deux mondes, deux pensées volées à l'infini, la petite chasseuse de démons avançait, les fleurs de Lys presque écrasées au creux de sa main. Leur parfum déjà embaumait son nez, doux, capiteux.

Les coups de feu ?

Elle tourna vaguement la tête vers la provenance de ces coups. Ce même endroit qui refoulait le démon, le démon et la transpiration. Ca puait, elle ne comptait pas rester ici. Et cette fille qui naissait tout à coup entre les corps couverts de pustules, cette fille aux cheveux clairs, au regard franc. Cette fille qui tirait sans hésiter un seul instant, plus forte que ceux qui s'acharnaient sur elle. Ah, cette fille n'avait pas peur de mourir. Toujours assise, elle regardait en silence le combat qui faisait rage, aussi réactive que les fleurs qui poussaient à côté d'elle. Elle n'avait pas envie de réfléchir ni même d'être. Elle se reposait, reposait son âme, son corps et son esprit.

La fille avait fini son travail. Elle avait tout tué. L'italienne, qui n'avait pas le goût d'être sociable, se releva et commença à faire mine de partir. Elle n'avait pas envie de parler, elle voulait se réfugier dans son lit, dormir tout son saoul et rester là, entre ses draps dans la chaleur moite de cette fin de journée. Regarder passer au dessus de sa tête des nuages jaunes, puis roses, rouges et enfin bleus. Regarder cette nuit attaquer le jour.

- Euh, bonsoir, belle soirée, n'est-ce pas ?

Euh ? Comment une fille qui paraissait aussi sûre d'elle en combat pouvait-elle commencer sa phrase par un banal "euh". Sinatra tiqua. Quel comportement étrange. Elle se retourna aussitôt, ses yeux quasi translucides cherchant ceux de la nouvelle venue une réponse. Dieu que cette italienne paraissait froide à cet instant. Glaciale comme la mort, elle sondait, inlassable. Elle avait rangé son humanité de côté pour quelques heures. C'était ainsi à chaque réelle bataille. Elle se rapprochait de l'inhumain pour survivre. Mais cette façon de vivre laissait certaines traces, dont cette accoutumances à la froideur du vide, ce vide qui s'installait à chaque fois un peu plus longuement dans l'âme de la tueuse.

- Hum.

Elle hocha la tête et se détourna à nouveau, détachant son regard devenu acier de celui de la femme. Etrange impression. Elle recommença à faire un pas en avant, ses lames rangées dans son dos en quelques secondes. Ses sentiments l'avaient quittée pour quelques minutes, ou quelques heures, durant lesquelles elle n'aspirait qu'au repos, qu'au calme. Au néant. Une petite mort pour celle de son ennemi. Elle lui devait bien ça.
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Irina Mori
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MessageSujet: Re: Comme un air de Vivaldi.   Comme un air de Vivaldi. Icon_minitimeMar 19 Mai - 19:19

Aurais-je ressenti quelque chose dans mon propre combat ? Nulle excitation. De l’exécration envers ces démons qui n’avaient pas de véritable cervelle. De l’exaspération face à eux, ils m’ont donné envie de les faire disparaître car ils n’ont pas d’autre but que de tuer des humains (à moins qu’ils aient un maître), l’objectivité dont j’ai fait preuve comme à mon habitude … Et une lassitude à n’en plus finir m’envahit, à présent. Cette lassitude était due à mes réflexions sur Maître Vergil.

Elle me regarde fixement dans les yeux, surprise,… enfin, surprise à la manière des gens froids, comme mon maître (*Ah, celui-là, je le retiens !!!*), elle continuait à me fixer de la même manière, pendant un petit moment.
Elle acquiesce froidement :

- Hum.

Puis elle se retourne, ayant rangé ses épées, dans son dos. Je lui permets d’avancer un pas, puis je dis, avec cette fois un sourire las :

- Navrée de ce drôle de comportement, ça m’énerve d’éprouver de la haine… (bref silence, mon sourire devient plus contrit) Je remarque qu’une bonne partie d’entre nous deviennent aussi inhumains que les démons ne peuvent l’être, nous ne sommes peut-être pas mieux qu’eux…

Je deviens ensuite pensive, perdant mon sourire tout aussi vite qu’il était venu, ne cherchant pas à savoir si elle s'est retournée.
Un vent qui vient vers ma direction, balaie nos cheveux à nous deux, me permettant de sentir la plupart de ses crimes envers les démons (crimes qui peuvent se justifier, et peut-être d’autres qui ne se justifient pas), et ses rencontres avec les démons. Je fronçais légèrement des yeux. Je peux distinguer l’odeur de mon maître sur elle, mais infiniment légère prouvant qu’elle n’a fait que le rencontrer, enfin, je distinguais une autre odeur : celle de son sang humain. L’aurait-il blessée ? Serait-ce celle qu’il cherche à en savoir plus ? Cela reste à voir. Mais je peux dire qu’elle ressemble à la plupart des méditerranéennes qu’on peut voir en Europe, enfin, je ne suis pas la meilleure des physionomistes pour déterminer ça.

- Désolée encore, mais j’aimerais vous connaître (le regard de la personne en face d’elle était quelque peu impitoyable, je soupire), si pour l’instant, ça ne vous dit rien, je peux comprendre… Vous n’aurez qu’à essayer de me trouver au sein du parc, j’y viens assez souvent, vous pourrez m’appeler Rose, si vous voulez un nom à me mettre.

Je grimace intérieurement, j’affiche une mine neutre, enfin, neutre, on pourrait interpréter ça comme de la tristesse ou de la contrariété. Je fais ce que je peux, et malgré tout, ça ne me semble pas gagné-gagné.

[HRP : Désolée, désolée, post de merde, je ne savais pas quoi répondre à ton acquiescement. T_T]
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MessageSujet: Re: Comme un air de Vivaldi.   Comme un air de Vivaldi. Icon_minitimeMar 26 Mai - 19:14

Rose, elle disait s'appeler Rose. La jeune femme tourna les yeux ailleurs et y réfléchit plus posément. Elle n'avait pas quitté son mode chasseuse de démons malgré tout, le visage toujours aussi fermé. Cette fille n'était pourtant pas asociale à son habitude mais ce quartier, ses habitants et son décor l'invitait à la méfiance avec quiconque oserait l'approcher, de préférence armé. Ses mains serrèrent encore une instant le pommeau de Lust, qui chauffait doucement, signe d'une activité démoniaque. Ah, si Lust appuyait ses doutes, elle n'avait plus qu'à suivre son instinct. L'arme semblait ronronner en présence de toute race maléfique, le faisant bien sentir à sa maîtresse. Ses yeux continuèrent à chercher dans le vide puis elle les reposa dans ceux de la nouvelle venue, y cherchant les réponses à ses questions intérieures.

- Sinatra Di Sanseverini. Et pourquoi devrais-je vous chercher? Pourquoi voudriez-vous me connaître ? Une proposition comme celle-ci, dans un endroit pareil ... Ce ne peut être que suspect.


Ses armes lui brûlaient les mains dès à présent, son propre état n'y étant sûrement pas innocent. L'italienne recula encore pour se dégager et se diriger vers les bâtiments avoisinants. Ses yeux glissaient sur leur surface froide et lisse, ricochaient dans le décor et plongeaient dans un ciel qui se couvrait peu à peu d'encre la plus noire. La nuit et avec elle tout ses inconvénients. Et ses avantages. Elle ne se mouvait jamais aussi bien que dans les ténèbres, sautant et se cachant dans chaque coin d'ombre, avec laquelle elle avait toujours été complice.

Cette fille lui paraissait bien étrange, et le nombre de cadavres qui jonchaient le sol un peu plus loin témoignaient pour elle. Une gentillesse pareille en pleine chasse ? Sinatra était la première a se métamorphoser une fois lancée dans l'arène. Elle devenait alors une nouvelle femme, une femme qui ne parlait plus, qui ne riait plus, qui ne vivait plus. Si elle avait eu la possibilité de laisser sa mortalité dans un coin, elle l'aurait fait. Hélas ou heureusement, cette dernière était bien présente, comme un lien inaltérable entre sa nature et sa fonction.

Ses boucles noires se balancèrent une seconde de plus avant qu'elle ne fasse volte face, n'écoutant que ses envies et ses instincts, la bataille avec la chimère l'ayant plus qu'abrutie. La brûlure sur sa cuisse l'élançait malgré elle mais elle faisait tout son possible pour l'ignorer, tout comme la douleur sur son flanc. Vergil, ah, si elle avait pu, elle l'aurait combattu comme cet énorme monstre qui lui avait tant donné de fil à retordre. Elle se serait battue quitte à y laisser sa peau. Mais la situation était tout autre.

( désolée grosse panne d'inspi )
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MessageSujet: Re: Comme un air de Vivaldi.   Comme un air de Vivaldi. Icon_minitimeDim 31 Mai - 17:18

[HRP : Ne t’en fais pas, c’est difficile pour moi aussi, je me demande à quoi va amener cette discussion, qui a commencé un peu mal. Wink Et là, j’estime que ce n’est pas terrible… T_T]

J’attendais qu’elle me donne une réponse, j’ai quand même réussi à attirer son attention.
Je laissais balader mon regard sur les fleurs à ses pieds, nature désolée au cœur d’une terre artificielle. Une chose n’échappe pas à mes yeux, cependant, ses mains étaient dans son dos, cherchant le pommeau d’une de ses armes. *Oulà, c’est chaud pour moi…elle doit se méfier. C’est normal.* La méfiance est quelque chose de naturel à adopter dans ces environs. Elle finit par me répondre.

- Sinatra Di Sanseverini. Et pourquoi devrais-je vous chercher? Pourquoi voudriez-vous me connaître ? Une proposition comme celle-ci, dans un endroit pareil ... Ce ne peut être que suspect.

Je me frotte la nuque, j’étais mal à l’aise - et en même temps soulagée et étonnée d’avoir déjà trouvé ce que je cherchais - malgré la comédie que je dois jouer.

- Je le reconnais, et faite directement comme ça, ça peut faire peur. Mais voyez-vous, je ne suis Devil Huntress que depuis peu de temps, et il me semble que ce serait bien si je devais faire connaissance de certains « collègues ». Je devine que pour certains la solitude prime, mais pour moi, rien ne vaut une connaissance pour se sortir d’un pétrin, pour avoir le plaisir d’aider en retour la personne en question…enfin, vous voyez ce que je veux vous dire. Si franchement vous ne voulez pas de moi, je me tacherai d’essayer de connaître quelqu’un d’autre. (je lui offre un sourire de gratitude) En tout cas, merci beaucoup pour m’avoir donné votre nom.

Je baisse les yeux vers le sol, enchaînant de nouvelles réflexions sans fin.

Je ne sais plus si ce que je fais tient de la réalité ou non, j’avais l’impression que c’était sincère mais qu’en même temps ces sentiments tombaient à pic pour une mise en scène pour embobiner la personne en face de moi. Et en prenant conscience de cette possibilité, je me méprisais, tout comme les mensonges que je faisais à mes parents sans aucun remords. Ma nature humaine n’aime pas que j’embobine mon entourage, connu ou pas connu, chose qui indiffère la démone qui est en moi. La seule chose dont j’ai conscience qu’elle est fausse, c’est le pseudo nom de Rose, mais pour passer en tant qu’anonyme, c’est pratique.

Que je sois étrange, je peux l'être à coup sûr avec mon caractère mi-figue, mi-raisin. Même quand j'étais humaine.

- Je n’aime pas être méchante trop longtemps, comme je le disais, ça m’énerve…et vous je vous énerve ? (de nouveau mal à l’aise, j’ajoutai, étant la plus belle des imbéciles : ) Parce que si c’est ça, je m’en vais…

La dénommée Sinatra, me tournait à nouveau le dos, mais j’ai vu qu’elle a eu quelques blessures, pas très graves mais douloureuses, en plus de celle qu’elle avait déjà avant le combat…elle tremblait quelque peu de douleur même si elle ne voulait rien montrer au possible. Mon intuition me dit qu’elle a mal. J’essaye de m’approcher d’elle pour voir si elle a besoin de quelque chose. Une inquiétude sincère se forme sur mon visage.

- Euh, voulez-vous que je vous aide, ou quoi que ce soit d’autre ?

Mon côté humain, voulait que je l’aide si c’est effectivement le cas, mon côté démoniaque y voit un intérêt d’elle pour mon maître, si je l’aide et que je me mets en contact avec elle, « c’est tout bonus ». La compassion, la répulsion face à ma propre gentillesse … et un autre sentiment plus sournois se mélangent, je combattais ces deux derniers, comme je le pouvais.

Je n’osais pas la toucher, de peur qu’elle prenne mal mon geste, bien que je veuille faire quelque chose pour elle, dans le peu d’inquiétude où j’étais et dans le combat intérieur que je menais.
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