Joueur
Prénom : Audrey
Âge : 23 ans (snif)
Centres d'intérêts : Ecrire, la musique, mon ordi =3
Comment avez vous connu le forum ? : Par Hel Caddick qui m'a fait du chantage affectif :p
Personnage :
Nom :Prénom : Adon
Âge : 2600 ans et des poussières
Race : Démon
Vocation : Prophète
Description Physique :Le physique de Adon avait été un sujet de brimades lorsqu'un jour on le vit sortir d'un pan d'ombre, au beau milieu des Enfers. Petit, chétif et – pire que tout – ressemblant à un humain à peine sortit d'une adolescence tardive, nombre sont ceux qui osèrent se moquer. Plus aucun d'entre eux n'existe encore pour le confirmer, mais il paraîtrait que ses cheveux étaient alors d'une sordide teinte blonde, au lieu de l'épaisse crinière noire barrée de rose sur une partie du crâne qu'il arbore désormais nonchalamment à travers les Enfers.
Démon sinistre, il se plaît à singer les humains -et surtout ceux de leur propre race qui les dégoûteraient. De là naquit l'habitude de cerner ses yeux avec les cendres de corps calcinés, qui trancha sur son visage encore rondelet. Il a de longues mains fines et nerveuses qui tracent parfois des lignes au sol que lui seul comprend, et dont l'observation minutieuse fait froncer ses fins sourcils et plisser ses lèvres de femme, charnues. Ses grands yeux marron se perdent souvent au-delà des choses, et si leur forme en amande adoucit son visage, la dureté de son opinion envers les autres démons se charge d'en gommer cet effet ravageur.
Coutumier des modes vestimentaires humaines, il préfèrera porter un sinistre costume noir sur une chemise blanche et une cravate assortie à ses cheveux, plutôt que de se fondre dans la masse infernale. Néanmoins dans ses moments-là, il portera un pantalon noir assez large et épais, rendu bouffant par une paire de bottes empoussiérée, sous une grande cape qui aura vu tous ses combats et avec laquelle son petit mètre soixante paraît encore plus ridicule.
Une fois seulement on lui fit remarquer qu'il ressemblait dans son accoutrement à un petit diablotin perfide, et comme les témoins de son apparition, le bavard n'est plus là pour le regretter.
Description Mentale :Adon était un guerrier implacable autrefois, mais on ne voit plus beaucoup de ce trait de caractère chez le Prophète, qui semble bouder le combat depuis le soulèvement de Sparda. Ce qui en rassure plus d'un.
Aussi étrange que sa «venue au monde», il a dépassé de loin toutes les conceptions de la folie depuis que Loki a prit une place définitive entre ses mains. II tue sans scrupules les démons qui l'agacent, ou lui barrent bêtement le chemin et les humains sont de parfaits cobayes pour trouver de nouvelles tortures pour plus tard.
Instable, il devient colérique après des périodes catatoniques qui peuvent durer jusqu'à plusieurs décennies. Poli à l'excès, il prend un malin plaisir à manipuler autrui, et plus la manœuvre est cruelle, mieux il se porte. D'autant plus quand on mesure une bonne tête de plus que lui, ce qui regroupe une grande majorité. Surtout que son don de prédiction rend les chemins de l'existence trop mornes, et que ça lui permet de mettre un peu de piment dans sa vie.
Adon ne respecte que deux choses : Loki et lui-même.
Aimant la vie en solitaire, il passe de longues heures à parler à son reflet dans l'eau du fleuve des Enfers, mais si la folie semble l'avoir complètement rongé, peut-être est-ce simplement parce qu'il peut ainsi comploter sans être prit trop au sérieux.
Armes :La férocité de Adon au combat ne prend sa pleine mesure que lorsqu'il porte les Harpies, deux katars aux lames singulièrement courbes et tranchantes, dont la garde s'allonge et s'enroule sur les avant bras pour faciliter le combat au corps à corps. Mais la terreur qu'il peut insuffler passe en premier par Loki, un étrange bâton environ aussi grand que lui mais dont il peut moduler la taille à volonté, et qui se transformera en lance s'il se sent d'humeur à tout tailler en charpie d'un peu plus loin. Car Loki peut faire croire qu'elle tailladera la jambe gauche, on peut être à peu près certain que c'est le bras droit qui sera tranché net. C'est une arme fourbe qui n'obéit qu'à son maître.
Style de combat :Adon n'a jamais aimé se battre entouré de ses semblables. Car nul ne lui est semblable.
De nature patiente en raison de son don rare – en Enfer surtout, il faisait un excellent tacticien dont le défaut le plus prononcé était le goût des carnages. Jamais un plan d'attaque qu'il ait élaboré ne fut un bain de sang, et on murmure encore sur son passage des récits sur sa férocité au combat.
Souple et rapide, il vise la gorge s'il ne peut décapiter son adversaire, ou lui tranchera les membres pour le redescendre à son niveau s'il ne peut sauter assez haut pour les atteindre. Vicieux et bien plus fort que sa carrure le laisse deviner, il n'y a pas que ses armes à craindre chez lui.
Etrange démon qu'Adon, plus encore lorsqu'à la fureur de ses Harpies se substitue l'imprévisibilité de Loki. Il ne se bat que pour tuer, sinon regardera d'un air las les autres le faire à sa place.
Il attaquera généralement le premier, mais ça ne veut pas dire qu'il ne s'attendra pas à vous voir arriver par derrière.
Histoire du personnage :
-Tu échoueras. Lui avait-il seulement déclaré, un sourire aux lèvres.
Il avait savouré la surprise qui était passée un bref instant sur les traits horriblement humains de son vis-à-vis, mais ce dernier s'était vite repris et la question du temps était venue sur le tapis. Le prophète s'était alors contenté de hausser les épaules d'un air énigmatique et de retourner à la contemplation de son propre reflet dans l'eau du fleuve des Enfers. Oui, quand ? Un savoir relatif que même le Prophète ne possédait pas. Les évènements étaient aussi indomptables que les ondes qui faisaient frémir son visage dans le fleuve.
Puis il s'était retourné à demi vers le chevalier derrière lui, qui s'apprêtait à partir, et le sourire s'était encore étiré sur son visage pâle.
-Très bientôt. Et tu ne seras pas le seul à payer le prix fort pour ta traîtrise, Sparda.
Oh, il savait qu'il avait précipité la chute -au sens littéral du terme- de la Tour avec cette réponse, et ainsi annihilé peut-être un espoir pour Sparda de réussir. Mais le démon n'était rien d'autre qu'un pion, et ses descendants s'averraient bien plus coriaces et intéressants. Il trouvait enthousiasmante l'idée de pouvoir un jour, éventuellement, se tromper sur un événement qui serait porté à son regard. Il doutait que ça se produise, mais l'avenir le lui dirait sûrement. Après tout il était Adon, celui qui renaît, le Prophète.
Une fois de plus, il tenta de replonger dans des souvenirs qui n'aient pas été ceux de sa vie présente, des bribes de mémoires autres que des massacres, l'adrénaline de la bataille ou la satisfaction d'avoir trouvé des réponses à des songes sans importance. Mais comme à chaque fois ne l'accueillait que l'obscurité, le néant et le vide. En poussant plus loin au fond de sa propre existence, il entendait bien des fragments d'injures, le fracas des armes ou un rire guttural sortit de nulle part, mais rien de précis ou de consistant sur ce qu'il avait été avant. Sur qui il était avant. Rien si ce n'était cette brusque réalisation, un jour, que l'obscurité s'était amincie et que près de lui il y avait de la lumière.
Il était sortit des ombres d'une falaise comme on passerait une porte ouverte, et ses yeux marron avaient longuement scrutés le ciel d'encre avant que le rire guttural ne résonne de nouveau près de lui. Il s'était tourné vers la pauvre meute geignarde et stupide qui riaient à gorge déployée de son apparence frêle, qui l'insultait. Il n'avait pas eu besoin de baisser son regard rendu glacial par la rage pour s'assurer de la présence des Harpies à ses poings -même s'il ne savait même pas d'où il les possédait, et de la lutte ne lui restait plus en mémoire que des images vaporeuses de corps brisés et la satisfaction ultime d'avoir fait respecter une certaine politesse...
Cela faisait bien longtemps maintenant qu'il avait émergé des ténèbres et la réponse à sa seule question se dérobait encore et toujours. C'était agaçant.
Laissé seul à sa contemplation par le démon furieux et déterminé –qui s'il avait gardé une once de dignité aurait au moins essayé de le tuer pour conserver son secret, le Prophète raffermit sa prise sur la lance striée de coups de lames qui ne le quittait plus. D'une origine aussi mystérieuse que celle du prophète, il savait qu'on murmurait sur Loki des contes à dormir debout. Tantôt on lui accordait la victoire sur un Archange déchu -hypothèse ridicule, tantôt il l'avait retrouvé dans un tiroir bien caché au fin fond du néant à côté de ses Harpies et derrière sa paire de bottes. Il aurait pu simplement dire d'où elle venait, et la lutte qui les avait opposées elle et lui alors qu'elle le refusait pour maître, mais il avait constaté à quel point l'ignorance tendait à décupler la crainte de son arme.
Alors il laissait faire.
Il sortit de ses pensées entremêlées à ses souvenirs et, en se redressant, les Harpies accrochées lâchement sous sa cape cliquetèrent en s'entrechoquant sur ses reins.
Bientôt le rêve que nourrissait Sparda les condamnerait tous à rester en bas, à se battre les uns contre les autres pour réussir à repartir chez les humains se divertir un peu, et lui regarderait ce joyeux fourmillement de crânes fracassés et de tripes éventées en attendant que le Chaos puisse enfin avoir lieu ou de pouvoir simplement remonter prendre un peu l'air et savourer le ciel bleu. Les dégradés de noir, gris rouges et autres apanages d'un Enfer standard promettaient de sérieusement lui porter sur les nerfs à la longue.
Il marqua une pause. Deux milles ans. Certainement le temps qu'il lui faudrait attendre, maintenant...
Il s'éloigna de la berge et fit quelques pas pour regagner un minimum de sensations dans ses jambes ankylosées. Derrière ses paupières à demi-closes dansaient les silhouettes rapides et impitoyables des bâtards de Sparda, adultes, entraînés et prêts à se battre l'un contre l'autre. De la réussite de chacun dépendait un chemin à travers le temps différent, et il ne pouvait s'empêcher de grogner de frustration, à ne pas deviner lequel prendrait le dessus.
Pas tout de suite en tout cas.
Mais il espérait bien tout faire pour aider le second. Le premier était trop enclin à aider les humains, et il n'aimait pas ces imbéciles trop prétentieux qui se laisseraient croquer allègrement par les plus idiots des démons sans se rendre à l'évidence de leur existence. non, Vergil semblait un meilleur choix, et la désorganisation qui allait gagner les Enfers à la chute de la Tour le divertirait un peu, en les attendant.
...Ou alors donnerait-il un coup de pouce à Dante et les siens sans y paraître de temps en temps pour embrouiller l'avenir encore un peu plus...
Peu importait, il avait devant lui deux milles longues années pour aviser...
Phrase de confirmation :
Phrase OK(Mon premier RP, faîtes péter les cotillons !)
Sujet: Adon 
Dim 29 Mar - 19:22
