Devil May Cry Legends
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Forum RPG RP, dans l'univers de Devil May Cry !
 
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 Lost memories...la genèse des héros...[PV]

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Énéon
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Énéon


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MessageSujet: Lost memories...la genèse des héros...[PV]   Lost memories...la genèse des héros...[PV] Icon_minitimeMer 13 Aoû - 18:45



  • L'obscurité est généreuse...et elle est patiente.
    C'est l'obscurité qui sème la cruauté dans le terreau de la justice...qui fait pleuvoir insidieusement le mépris dans la compassion...qui empoisonne l'amour avec les germes du doute.
    L'obscurité peut se permettre d'être patiente, car la plus petite goutte de pluie fera germer les graines...
    La pluie viendra et les graines germeront, puisque l'obscurité est le terreau dans lequel elles poussent...comme elle est les nuages au-dessus d'elles...et comme elle attend embusquée derrière le soleil qui leur donne sa lumière.

    La patience de l'obscurité est infinie.
    Avec le temps, même les étoiles finissent par s'éteindre...

    Car les étoiles...ne sont-t-elles pas éphémère...?
    Oui...oui, vous savez que les étoiles ne sont qu'un pâle vestige...infime substitue d'une clareté disparue au milieu de la grande nuit dans laquelle vous avez finalement décidé de vous plonger. Parce que la nuit est chaude...la nuit est rassurante. La nuit fait partie de vous...elle est votre entourage, votre amour...la nuit est votre seule compagne...parce qu'au plus profond de vous...vous savez qu'elle est tout ce qu'il vous reste. Vous savez qu'elle est l'ultime lien auquel vous vous raccrochez sans rien espérer en retour...la nuit est cet infime point noir...reflet d'une clarté perdu qui, bercée de tendre ironie a finit par transformer votre tendresse en cynisme...et morfondre la douceur rassurante dont vous étiez doté en une tornade violente et braiseuse...

    L'obscurité à finalement réussit à vous changer...

    Vos iris d'une couleur aussi semblable que les profondeur insondables d'une nuit sans lune restent braquées sur le ciel étoilé...le sang roule le long de vos tempe, maculant votre visage divinement ténébreux d'une pluie silencieuse, issue des larmes de Noctulius...

    Lentement vous vous penchez en arrière, ne prenant pas la peine de plisser votre magnifique regard sur le massacre que votre volonté de fer venait d'accomplire. Glaciale et silencieux vous restez figé, votre doux visage étrangement mélancolique lorsque vous fixez les étoiles de vos prunelles couleurs minuit. À vos pieds, les prémices d'un carnage tristement démoniaque ont disparus...seul subsistent d'épaisses flaques aussi rouge que les abîmes sanglantes du monde des Enfer, et ces flaquent maculent le gris cendré du bitume gelé avec une étrange provocation...exposées au yeux de tous, elles symbolisaient le tableaux figé d'une haine éternelle entre Démons et Devil Hunter...

    "Ils" avaient encore essayer de s'en prendre à vous...marqué par la haine subsistante des sbires de Nergal, leur approche avait été directe et chargé de colère...pour finalement se heurter à une fougue pareillement exécrée...une fougue enflammée et bercé d'ironie...un carburant de douleur pure transformer en un hurlement de rage silencieuse. Votre lame avait bougé au rythme de vos émotions...transformant votre corps d'hybride en une arme purement et simplement ténébreuse. Héradiquant ces monstruosité qui vous avaient volée votre avenir...et privé de votre enfance lorsqu'elles obéissaient encore à Nergal, l'avatar de vos peur les plus virulente, l'ombre de vos crainte que vous aviez jadis affronté...

    ...et tué.

    Mais il y avait une chose que vous n'aviez pas prévu dans votre fougue. Ce fut la promesse d'une vangeance éternel, la volonté de transmettre toute cette haine dont était doté le démon millénaire à travers les chaires écailleuses de toute la racaille du monde maléfique. Et votre existence ne fut que traque, mort et souffrance...car au final vous vous êtes libéré des ténèbres pour plonger vers une toute autre forme de mal.
    Vous comdamnant à la fuite éternel...
    Une fuite qui vous était si facilement proposé...mais qui, au final, fut repoussée par les lames acéré de votre volonté. Parce que vous vous nommez Énéon...

    ...et Énéon ne recule jamais.


    Énéon : "..."

    Lentement, le bel hybride au charme juvénile fit glisser son arme derrière les courbes androgyne de son dos à la peaux de nâcre masqué par les volute ténébreuse de son long manteau de feutre. Son beau visage demeurait impassible lorsque ses bottes noirs foulèrent avec subtilité le sol du parc fleurit. Avatar du dieu de la nuit au milieu d'une mer végétale aux fleures d'un blanc laiteux, Énéon ressemblait à la somme de mille contraste...
    Plongeant ses mains d'albâtre dans le fond de ses poches, le jeune adulte coula un dernier regard en direction des corps disloqué...

    ...et disparu sous l'ombre des arbre, marchand avec une tranquilité troublante en direction de la sortie. Jusqu'à ce que...
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Vergil
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MessageSujet: Re: Lost memories...la genèse des héros...[PV]   Lost memories...la genèse des héros...[PV] Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 17:50

Jusqu'à ce que, se distingue cette forme. Préalablement noyée dans l'ombre, dans l'immensité nocturne, se délectant de chaque parcelle de paysage invisible, prenant goût à cette cécité somnolente, à ces remous mystérieux frappant de ces vagues nostalgiques les esprits de tant d'êtres, aussi insignifiants puissent-ils être. Les flots, chus des cieux dans leur sommeil de nacre, saillant la Terre de leurs foudres, affligeant leur humidité, leur intolérance de par tout leur culot, mélangeant les larmes à l'ignorance, faisant choir tout surplomb capillaire, aussi célèbre soit sa forme. Cette silhouette sous la pluie, droite, aux milliers de reflets argentés, au visage de pierre arborant des trainées aqueuses, pleurait-elle ? Non, Devil Never Cry.

Les claquements pluvieux semblaient frustrés de ne pouvoir frapper plus fort le bitume, dont des vapeurs malodorantes venaient agresser les nasaux. Ce que faisait ici notre silhouette ne regarde personne, mais ce qu'elle regardait peut faire frémir d'effroi un grand nombre de personnes. Le regard profondément envoûtant, l'ombre semblait désireuse d'animer les cadavres des créatures gisant au sol, semblait animée d'un désir visant à tester les capacités de l'auteur du carnage. Surplombant la scène, son désir fut bientôt trop ardent pour n'être que silence. D'un geste empreint d'une poésie monotone, de tranchantes réminiscences la main de l'inconnu, gantée d'une mitaine de couleur beige vint à l'encontre de sa chevelure d'une blancheur paradisiaque, et la repoussa suivant la courbe de son crâne habillé d'élégance.

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Vergil, une fois à son aise jugea qu'il était temps de se mouvoir à nouveau. Dans toute l'esthétisme émanant d'un Fils de Sparda ses pas s'enchainèrent, laissant libre gré à son manteau à la couleur évoquant parfaitement l'état de son cœur, glacial. Tout comme la pluie qui ne cessait d'abreuver les mœurs de l'humanité. Cette couleur d'un bleu glacial, reflétant l'immensité de la profondeur du regard de notre Démon, cet iris, ces sentiments si flous, perdus dans ces deux yeux, maintenant légendaires dans le monde inférieur.

L'explication de sa présence ici ? C'est simple, chaque présence se détachant du lot, chaque puissance s'élevant au dessus de ces misérables humains, Vergil les ressent, et il se trouve que l'une d'entre elles attira son attention. Fils de Sparda, il sait à quoi s'attendre provenant de ceux représentant la moitié de son être, et ces derniers temps, quelqu'un, ou quelque chose fluctuait anormalement. Sombre comme le laisse penser son visage d'un marbre des plus convoités, il décida donc de se pencher sur l'identité et les pouvoirs de ce personnage. Enéon, Fils d'un ancien maître Démoniaque. Très prometteur. Pour s'assurer de l'utilité de ses efforts, Vergil ordonna à une poignée de démons dérisoires de s'occuper de cet homme. Perdre son temps aurait laissé la colère noyer son esprit, tout comme cette flaque d'eau imprègne sa botte. Et le sang coulera.

Certains pourraient se qualifier au pied du mur, lui le surplombait et avait une vue intéressante sur ce qui se passait en bas, sous cet arbre abritant la cible de notre Démon Suprême. Et Vergil sauta, ou plutôt se laissa tomber du haut de ce petit édifice, ce cloître qui vit une des silhouettes les plus puissantes de ce monde défiler le long de sa composition. Atterrissant comme si de rien n'était après une petite chute, qui aurait cependant fait frémir plus d'un humain, Vergil se releva parmi un ballet de gouttelettes dansantes certaines s'élevant, d'autres subissant le phénomène de la gravité. Et, empreint de calme, mais ne supportant pas de perdre son temps, notre homme se remit en route. Pour quelques mètres certes, et Enéon ne semblait pas désireux de s'en aller, la marche n'avait donc pas nécessairement besoin d'être pressée. Profitant donc de ce rideau nuageux, déferlant ses caprices météorologiques sur cette parcelle de Terre, souillant la magnificence nocturne, dans la quelle Vergil aimait tant se perdre.

Ne lâchant jamais sa classe légendaire, qui s'agrippait tant à son esthétisme, il ne vint pas à l'encontre d'Enéon, et préféra passer lentement en périphérie des cadavres démoniaques terriblement lacérés. Qu'importe cette perte, ils sont aisément remplaçables, le monde inférieur grouille de créatures plus efficaces ne rêvant que de carnage. Le meurtre était net, le trancher inhésitant, presque aussi cruel que le sien. Alors que l'homme s'en fut sous une rangée d'arbres. Dans la fluidité d'un mouvement céleste, sous les volutes de son manteau azur ténébreux, il s'en alla. Tuer, utiliser, esclavager ? Il hésitait encore quant au sort qu'il allait donner à cet homme, il verrait le moment venu, peu lui importait. Ce soir là, le long fleuve de ses pensées n'était pas en crue comme à son habitude, non, il s'écoulait lentement, calmement, d'une eau plane et non turbulente. Sûrement les remous étaient-ils noyés par l'intensité des flots.

Ses pas s'arrêtèrent sur une petite pierre rebelle, s'élevant lacement au dessus d'une pelouse affublée par les flots orageux. Ainsi, d'une posture droite et fière, en aucun cas rassurante en cette immensité nocturne d'une noirceur à la seule épreuve des flots descendants. Puissant, envoûtant par les détails de son esthétique, de par la couleur d'ivoire de sa chevelure jusqu'à la robustesse de ses épaules. Son Katana, tenu par le pommeau appuyé sur la pierre par l'extrémité de son fourreau donnant un axe symétrique à cette silhouette dantesque. Et puis, reflétant comme par un défi un carnage envers la lune, ses yeux resplendissant sur ce sol pourtant si familier de par son emplacement, sous cette lueur azurée se tenait enfouite le fruit d'un échec le tableau d'une terreur, terriblement imagée par ces pupilles luisant dans l'obscurité, aux définitions si contradictoires... Devil May Cry
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Énéon
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MessageSujet: Re: Lost memories...la genèse des héros...[PV]   Lost memories...la genèse des héros...[PV] Icon_minitimeJeu 14 Aoû - 19:40

  • Il fait froid...vous vous sentez glacé, glacé par quelque chose d'incolore...d'impalpable...d'invisible qui vous sert le coeur avec une vivacité trompeuse. La sensation de nausée à disparu depuis longtemps, laissant place à un dégoût profond de vous-même...de votre existence et de tout ce qui s'y rattache. Car au fond de vous, vous saviez...vous saviez qu'il existait jadis un petit angelot parmis les démons...Seraphin à la chevelure noire comme l'ébène et aussi fine qu'une pluie d'encre de chine sur l'arrondi aiguisé de votre doux visage d'albâtre...vos yeux reflètaient avec innocence une pureté caline et mélodieuse...une pureté maladive capable de transformer le plus irrascible des Hommes en une crème mielleuse. Vous saviez qu'un jour...un jour lointain a existé un enfant..."caliméro" tendre et radieux dont les journées tristes et sombre du monde des Enfer avaient jadis enflammées votre existence...
    Malgré votre jeune âge vous étiez quelqu'un de serviable et passionné...doté de cet étrange et inestimable soupçon de grâce et d'audace...

    Rien ne vous faisait peur...vous ne craigniez ni les ombres tapies dans les profondeurs des ténèbres...ni votre première combat...vous n'aviez pas peur du noir et vous ne redoutiez pas l'inconnu.. À Gadar Narzùl vos semblables vous avaient baptisé le démon sans peur...
    Pourquoi pas...? Que pourriez vous craindre...?

    À part...

    À part peut être cette crainte qui vous habite...et érode les murailles érigées autour de votre coeur...
    Parfois vous pensiez à la menace qui vous rongeait de l'interieure comme un dragon d'ébène issue tout droit des méandres insensés de votre esprit. Il y a longtemps vous vous souvenez des histoires que vous vous narriez entre enfants lorsque vous aviez encore une famille même si elle était démoniaque. À l'époque vos petits camarades racontaient des histoires de monstres vivants dans les abysses insondables des océans démoniaques...ou les plaines ravagées du monde des Enfers...ils parlaient de la peur qu'ils inspiraient...et des conceptions un peut trop naïves qui en ressortaient. Vous, vous restiez indifférent. Car vous saviez que votre peur était une tout autre espèce de monstre. Un monstre à sang froid...un monstre d'une espèce morte qui hantait vos songes et vos rêves les plus fous. Vous vous souvenez de sa voix...une voix glacée capable de vous hérisser les poiles...et vous dresser les cheveux sur la tête.

    Le jours vous ne l'entendiez pas...un combat...la présence tallement détesté de votre père...un simple entraînement et la voix de Kayin suffisaient à vous la faire oublier. Mais la nuit...la nuit, même si elle était ominprésente dans le monde d'où vous êtes issu, il arrivait que les murailles ériguées autour de votre coeur parviennent à se déliter...et que cette présence froide et morte s'insinue entre les failles de votre esprit pour vous ronger l'intérieur du crâne et vous rappeller comment votre mère est morte le jour de votre naissance...par votre faute. Comment votre arrivé en tant que sang-mêlé au sein de cette démoniaque lignée à fait jaser vos proches...elle vous rappelle l'intensité des regards portés à votre encontre, et la haine qui en ressortait...elle vous rapelle comment les larbins de votre père jouissait de votre capacité de régéneration pour vous torturer encore, et encore...elle vous rapelle comme Kayin s'est en allé, comment ce frère aîné que vous admiriez tant vous a abandonné aux mains de votre père...elle vous rappelle comment vous avez perdu Alena, comment votre famille s'est détourné de vous...elle vous rappelle ce que vous avez perdu et ce que vous perdrez encore...

    Et au final elle s'insinue en vous et, avec une provocation subtilement délicate finissait par vous glisser au coin de l'oreille...


    "Tout meurt Énéon...tout meurt. Mais pas toi...toi tu es seul, seul dans l'obscurité à pleurer sur le passé...............parce que tu n'as jamais voulu embrasser ton destin."

    Et le brasier que vous avez dans le coeur finit par exploser. La colère qui sommeillait en vous durant presque vingt années éclate et dans un relent de haine vous chassez la voix, écrasez le monstre sous votre botte pour ne plus jamais l'entendre vous parler d'échec et de mort.
    Mais la voix est immortelle, comme vous...

    ...et elle ne meurt jamais.

    Il pleuvait des cordes, son visage ravagé par la beauté fuyante d'un Lucifer perdu, Énéon errait seul...seul à travers les ténèbres du square, fuyant les fantômes et leur rude détailles, en éventail de tout ce que la vie lui avait apporté de plus triste. Au bout de ses lèvres rosée ne subsistait nul trace de sarcasme...nul trace de ce cyniqme moqueur et taquin qu'il avait inventé...cette jovialité égoïste qu'il s'était lui-même construit pour masquer la détresse de son coeur de démon...et la sensation d'être perdu entre deux mondes qui ne lui appartenaient pas. Et pourtant...pourtant Énéon continuait à survivre, à combattre à haïre...
    Haïre ce qu'il avait toujours connu, cette branche si familière qui ne lui avait apporté que la peur et la souffrance...cette branche qui, depuis toujours, avait attisé le brasier, les cendre chaude qu'il avait en lui pour en faire un jeune sauvageon au caractère impulsif...mais paradoxalement doux et passioné.

    La pluie ruisselait le long de ses beau cheveux d'ébène, les laissant couler sur son visage nacré, effleurer sa peau de pêche pour finalement lui dégouliner dans les yeux...l'obligeant à chasser continuellement la gène translucide de ses doigts fins...mais jamais son regard ténébreux n'avait perdu de son empleur. Et puis, le jeune homme s'arrêta...la déferlante finit par l'attendre...et enfin il la ressentie..............cette force brut, aussi agressive et torturé que la sienne, purement et simplement mélancolique à la différence de ce soupçon sanguinaire...ce besoin immédiat d'assouvrir une envie qu'Énéon ne possédait pas...

    ...pour l'instant.

    Lentement le jeune rebelle aux allures provocantes d'un rockeur solitaire finit se retourner, laissant son long manteau couleur ébène flotter au grès du vent sur un mouvement purement désinvolte...ouvert dans sa totalité au niveau du torse de ce dernier, dévoilant un buste au courbe androgyne finement musclées dont la pâleur était maladive...une carrure sculptée dans les profondeur infernales du monde de l'obscurité...taillée dans la fougue du combat...
    Et enfin ses prunelles éffarouchées finissent par distinguer la silhouette marine qui se profilait au loin...la glace, l'oppressement...la puissance. Tout émanait de là. Terriblement similaire à la sienne...mais horriblement différente. Ses cheveux d'une brillance argentée scintillaient sous la clarté lunaire et ses yeux pâles possédaient la même froidure que l'antarctique...ceux d'Énéon étaient chaud comme les braises.

    Ses poing se crispèrent sur eux-même et son regard acéré se plissa en une expression de profonde violence...une violence silencieuse.


    *Cela ne finira dont jamais...*

    Encore un...encore un qui était là pour vous...pour accomplir la volonté de Nergal et vous priver de votre vie si insignifiante aux yeux des démons...?
    Mais pas cette fois...non pas cette fois. Cette fois Énéon avait encore de la haine à expulser et de la fougue à revendre...

    Silencieux, notre bel avatar de Lucifer pointa son index droit vers la silhouette immobile de Vergil...et avec une provocation venimeuse, le glissa sous sa propre gorge en un signe d'avertissement éternelle.
    Ses bottes avancèrent de plus en plus vite vers l'archange des Enfer...le fils de Sparda, le démon légendaire...cet homme dont il ne connaissait pas encore l'identité mais peut importe. Il était là pour s'en prendre à lui, et Énéon allait le détruire.
    Foulant le sol boueux à grande enjambés, ses bottes s'étaient cette fois mise à courrir. Et ses lèvres s'entrouvrir...


    Énéon : "Haaaaaaaaaaa"

    Spoiler:


    Bondissant sous la pluie, ses pieds quittèrent le sol, et avec une fougue agressive, le jeune Devil Hunter fila en avant, jambes tendu vers le visage effilé de Vergil (un peu comme Nero le fait avec Dante au début de DMC4, la scène est visible dans le trailer).

    Le temps finit par se figer. Et le calme ambiant bascule, emporté par les bourrasques de la violence...


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Vergil
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MessageSujet: Re: Lost memories...la genèse des héros...[PV]   Lost memories...la genèse des héros...[PV] Icon_minitimeVen 15 Aoû - 2:17

On dit que tout tient à un fil. Que ce soit la vie, l'éphémérité d'un jour, l'espoir, ou l'apparence de ce jeune homme. Il suffit à la rétine de ce voyageur solitaire une simple fraction de seconde où la silhouette de Vergil se grava dans son globe oculaire, pour que toute limite, toute raison explose. Du moins c'est ce que les apparences en dirent. Et par delà leur voile souvent mensonger, Vergil décela la haine, ainsi que de douloureuses remémorations dans le regard d'Enéon. Ce gamin devait être profondément dérangé par ses fantômes, pour entreprendre de tels gestes devant un ennemi dont il ignorait tout de la puissance. Cela commença par un signe de menaces, un doigt pointé puis glissé avidement sous une gorge qui semblait quémander plus de sang que son possesseur ne puisse lui en fournir. Puis cette folle course, précipitée dans les élans de l'Enfer, feu où le sang de ces deux antagonistes entra en fusion.

Dans une ode silencieuse, portant éloge à l'infinie beauté du combat l'affront débuta, des pas endiablés, qui semblaient calciner l'herbe du parc à chaque fois qu'une de leur marque s'apposa sur la terre. Répondant par ce geste des plus primitif, des moins réfléchis, et dénudé de toute stratégie, Vergil répondit en passant Yamato dans sa main droite. Au contact entre ses mains et son fourreau, il prit un millième de seconde pour se délecter de la sensation qu'il éprouvait à être accompagné d'un tel sabre, son sabre. Il sembla alors que la haine, le besoin de violence du jeune assaillant prenne la forme d'un tourbillon en furie, qu'il matérialisa par une attaque en vrille, pieds dressés vers son adversaire, vers le Fils de Sparda. Certains pourraient penser que le fil tenant la folie d'Enéon n'était autre qu'un puissant câble d'acier, et ils auraient sûrement raison, qui sait. Notre Démon Maléfique ne s'attarda pas sur l'état d'esprit de son nouvel adversaire, et préféra diriger toute la puissance de ses esprits vers le combat présent, sur l'affront. La ligne d'attaque était totalement prévisible, sans aucune surprise ni inquiétude. Et bien que l'attaque soit portée avec grande célérité, Vergil n'eut aucun mal à imaginer une esquive profitable.

Positionnant ses appuis de façon à se placer légèrement en décalé par rapport à l'assaut d'Enéon, il porta la poignée de Yamato à sa main et en entama l'extraction. Dans un timing parfait, ses jambes sonnèrent la contre-attaque, et monnayant une poussée puissante à une tranche parfaite, Vergil s'élança sur son adversaire, dans une ligne censée le frôler au plus près du corps. Le bruit métallique, vibrant aux oreilles de notre Fils de Sparda en une douce berceuse enfantine, signifia une tranche de l'air terriblement propre et efficace, qui avait pour seul but de tuer. Le Démon avait parfaitement conscience des actes et de la puissance qu'il mettait dans ses coups : si Enéon ne résistait pas à ça, alors il ne serait d'aucune utilité, et représenterait un danger tout aussi minime. Il pourrait aussi tester sa jugeote, en observant la façon dont il allait se dépêtrer de cette situation inconfortable. Et quand la fraction de seconde fut passée, quand l'éclair argenté mit un terme à ses arcs de cercles célestes, à sa coupe divine, où deux saphirs à la perle envoûtante semblèrent se mêler de l'acte, Vergil continua son chemin pendant quelques mètres encore, pour stopper l'énergie emmagasinée pendant sa charge. Quel plaisir...

Spoiler:

Si rien n'avait été tenté du côté adverse, quelques cubes humains devraient se trouver gisant au sol tranchés par une furie destructrice, à la pugnacité rarement atteinte. Les gens peuvent avoir foi... En dieu, en leurs proches, en la bonté ou autres utopies écœurantes. Mais lui n'avait foi qu'en peu de choses. Il ne croyait et ne faisait confiance qu'en lui même, c'est la meilleure alternative pour éviter toute déception. Et avait foi en sa puissance. Et il espérait que celle de son adversaire soit assez élevée pour lui avoir permit de se tirer hors ce la folie de cette attaque, à la portée éloignée et à la poigne d'acier. Il lui sembla entendre les sifflements de ses coups portés à une vitesse surhumaine, au moment où il reposa son arme dans son fourreau, gardant le dos tourné à l'endroit où il se situait précédemment.

Alors que le vent jouait avec les pans de son manteau, partis dans un sulfureux tango, la pluie elle continuait à frapper, et de nouvelles mèches blanches vinrent voiler le regard glacial de Vergil. Le geste de la main qu'il fit il y a quelques instants se répéta alors, et ses flux capillaires reprirent aimablement leur place initiale. Mais malgré ça, il ne resta ni passif, ni inattentif. La raison de cet écart était simple et se ressentait dans l'atmosphère alors que six lueurs bleutés commençaient à faire leurs apparitions autour de la silhouette du Fils de Sparda. Immédiatement après, six épées d'une lueur fluorescente étaient formées, et dans un sifflement disloqué quatre filèrent dans la direction dans laquelle se trouvait Enéon à ce moment là. Leur course fut marquée par l'avidité, par l'appel du sang. Faites de pure magie, les Summoned Swords avaient pour seul air, l'essence du meurtre. Et elles n'étaient pas réputés pour leurs vertus curatives...
Les deux restantes se mirent à tournoyer autour de leur invocateur, prêtes à le défendre en cas de besoin.

Spoiler:

Vergil avait-il tué Enéon ? Il n'en savait rien, si la réponse était négative, alors il repartirait à l'assaut, plaçant la barre toujours un peu plus haut, en augmentant la puissance de ses assauts. Si la réponse était positive, alors il s'en irait laissant un cadavre derrière ses élégants pas, comme il l'avait toujours fait. Et dans sa représentation de l'esthétisme, dans son incarnation de l'élégance, il n'émettait aucun scrupule lors qu'il passait à l'action, ne s'encombrant d'aucun sentiment, il ne frémirait jamais après un meurtre, et alors qu'aucun mot n'avait encore été échangé entre les deux hommes, Vergil savait que cette fois-ci non plus aucune goutte d'eau chaude ne viendrait souiller ses joues creusées par la cruauté. Mais l'espoir demeure, on n'est jamais sûr de rien, encore moins dans ce domaine. Devil May Cry.
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MessageSujet: Re: Lost memories...la genèse des héros...[PV]   Lost memories...la genèse des héros...[PV] Icon_minitimeVen 15 Aoû - 19:21



  • La haine est un bourbier flamboyant...une tourbière crasseuse ponctuée par les miasme d'un désespoir fulgurant, inextangible et incroyablement prévisible. Elle était le reflet d'une haine conscrite et immortel, le fruit d'une angeance dominée par les craintes futile d'une enfance torturée...et la berceuse chanté à chaque aube, chaque crépuscules par la voix cendré de Nergal...elle était la puissance brute d'une aversion ténébreuse envers l'ombre elle-même. Au final, elle était le résultat d'un traumatisme brutal, semblable à l'enfanticide vieillissant qu'avait jadis subi le coeur immaculé d'un ange démoniaque à l'humeur caline...elle avait finalement germé dans les profondeur crevassé de sa jeunesse pour la morceler d'avantager...et au final la faire voler en éclat. La haine était le calcul futilement responsable de l'esprit de Nergal...le résultat d'une violence verbale et charnelle délibéré dans le but d'en engendrer un monstre. Mais le monstre avait résisté pour se transformer en archange. Alors la nuit s'était changé aube, et on avait modifié la tactique...

    Le dominant avait alors pressé le dominé...il avait mis en place les armes de sa propre destruction, mais cela...il en avait conscience. Parce qu'il savait que tôt où tard, l'agneau allait se changer en loup pour, en conclusion, lui lancer au visage le résultat de presque vingt ans d'un travail acharné dans le but immuable de créer la plus extraordinaire...la plus terrifiante des métamorphose. Et elle était nécessaire...si Nergal voulait que sa haine à l'égard de Sparda subsiste et à jamais, il lui fallait échafauder le plus effroyable de plans.

    Les fondations reposeraient sur une conception raffiné, presque artistique d'une réplique de soi-même...où le torrent de la puissance et du pouvoir coulerait à jamais dans ses veines démoniaques. Cependant...
    Il lui fallait le faire différent, il lui fallait le doter d'une faiblesse illusoire, et quoi de plus réfléchie que de choisir une race aussi concrète que judicieusement appropriée dans le domaine de la faiblesse. Pour cette première partie du plan, la folie de Nergal allait puiser dans la race humaine, facilement encline aux lois de leurs émotions...et aisément influençable.

    La structure se baserait sur une éducation glaciale, aussi virulente que vénale et profondément ébranlable sur le point mental. Elle viserait à faire flancher l'arme dans le but de lui faire inculquer le glas de la tristesse, de la peur et de la souffrance. Pour au final le consumer dans l'enveloppe délicieuse de la haine. Mais il fallait que la haine subsiste, il fallait lui faire prendre le dessus sur toute forme de crainte inéluctablement humaine...aussi pitoyable soit cette race. Alors on lui a saisie les doigt avec une pince broyante pour lui faire effleurer de force toute l'étendue de son pouvoir...la flamme éternelle du dont démoniaque. La provocation obscure d'un potentiel bien plus grand que son esprit d'humain n'aurait jamais pus imaginer...même dans ses rêves les plus fous...

    Et cette puissance allait lui servir à terminer le rêve sombrement stratégique qu'il avait jadis tant espéré...le rêve de voir à travers les yeux de son fils la disparition jumelle de toute l'engeance de Sparda. Et quoi de plus normale que de transformer l'arme mortelle en un hybride si...similaire aux enfants du chevalier noir. Une arme qui, après des année de préparation, serait enfin opérationelle lorsque, enrobée dans les ténèbres flamboyantes, finirait par le défier ouvertement...et de cette façon-là, Nergal allait enfin pouvoir passer au test définitif qui jugerait si oui, où non, de fruit de ses chaires, le pic brulant qu'il avait engendré était enfin opperationel. Si oui il s'éteindrait sans le moindre remort...car il savait que toute la haine qu'il éprouvait, il l'avait finalement retransmise à Énéon. Si non...il y avait Akasha, cette roue de secours sinistre, ravageuse et sombrement belle qui lui permettrait de créer une seconde angeance mieux que l'ancienne. Par précaution, il ferait disparaître la démone, dans le but de siffler toute exaction fantasques et clairement maternelle de la belle sucube capable de le détourner de ses fins. Mais heureusement...

    Ce fut la première hypothèse qui fut vérifié...car Nergal s'éteignit sous les larmes d'encre noir de Dark Symphony. Mais, dans sa hate satanique, le Lucifer décadent avait hommis une hypothèse. Jamais Énéon ne prendrait sa place...car le pouvoir dont sa sublime progéniture jouïrait éternellement allait être choisit avec l'esprit d'un humain. Mais, s'il y avait une chose que la trace emblêmatique de sa volonté avait imprimé dans le coeur d'Énéon...
    C'était l'abhorration à l'égard de l'obscurité...et l'arme se retournerait contre son créateur...car l'agneaux s'était changé en loup...

    ...et le loup en chimère.

    Ses jambes finements découpées sous le cuire de ses bottes sifflèrent dans le vide et manquèrent la cible avec la subtilité d'un lion...
    Le bruit évanescent d'une note crystaline raisonne dans les ténèbres et alerte les sens du chevalier noir au charme Nocturnin. Yamato glisse dans les airs avec une force horriblement poitilleuse. Mais le pantomime de Vergil est une illusion...car l'autre a l'outrecuidance de lui tenir tête. Une lame noire vole dans la nuit pour se fondre dans la pénombre, seul l'éclair métalique d'un tranchant invisible peut être entre-aperçut en de brêves arabesques aquatiques tracées dans le sillon de la pluie. Un spectacle magnifique pour les yeux, transformé en un ballet plongeant sur une beauté...

    ...à couper le souffle.


    Spoiler:

    Plusieurs traits bleu sifflent vers lui...
    L'archange pare, esquive et virevolte avec une vélocité incroyable, transformant chacun de ses mouvements en une danse de mort sombrement pointilleuse. Et finalement, lorsque la dernière des quatre Summoned's Sword déchire la nuit à travers un éclair de plasma bleu, Énéon s'arrête subitement pour écarter grand les bras dans une étreinte invisible...et son corps est transpercé. le sang coule, gicle derrière et devant lui pour coaguler sur l'herbe glacé d'émeraudes. Et pourtant...pourtant...

    Énéon marque une pause calculé...ses pupilles d'ébène fixé sur l'inconnu...il murmure.


    Énéon : "C'est...inutile..."

    Ses mains se brûlent sur le tranchant de la lame d'un cyan divin et finisse par l'arracher de son corps...entraînant aussitôt la régéneration instantannée de la blessure. Jetant la lame avec un naturel désapointant, le jeune homme crache un jet de salive ensanglanté vers le projectile désormais innofensif avant d'ébourriffer sa fine chevelure couleur aile de corbeaux avec une provocation purement anarchiste.
    Et le balais reprend...

    Les lames s'entrecroisent, envoyant des étincelles valser dans la nuit...
    Pour un observateur impuissant et les créatures nocturnes de la région, l'étonnante danse était indescriptible...le crissement des deux fer devint une symphonie, myriade de petites notes accompagnant l'évolution synchrone des duellistes. Étrange harmonie pourtant que celle qui unissait deux ennemis aussi acharnés...
    Et enfin, lorsque les lames se croisèrent en un X d'acier noir et blanc, Énéon approcha son beau visage vers celui de Vergil...et la question fut souffler chaude et froide en même temps...masquant les hardeurs du combat derrière un calme apparent. Le regard du jeune homme était enfiêvré...


    Énéon : "Qui es-tu...?" (où "Where are you...?" si vous voulez la faire à la Devil May Cry Wink )

    Il y eut un clic sonor et, de sa main valide, Énéon venait de pointer le canon de Mars entre les deux lame pour le braquer sous le menton poli du bel homme à la chevelure argenté...(à également pour but de bloquer l'action de Yamato et Dark Symphony puisque l'acier du flingue est du même type que celui de la lame d'Énéon). Son beau visage figé en un masque de tristesse haineuse sous la pluie dégoulinante, le jeune homme entrouvrit ses lèvres rosées pour déclarer avec une fermeté glaciale...

    Spoiler:

    Énéon : "Réponds..."
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MessageSujet: Re: Lost memories...la genèse des héros...[PV]   Lost memories...la genèse des héros...[PV] Icon_minitimeLun 18 Aoû - 0:11

Les souffles glacials d'une furie charnelle. Scindée, chantée, par l'orchestre métallique, dans un tempo brutal et raisonnant. Ô combien l'être banal pourrait sentir ses esprits se mélanger au sein de cette symphonie mortuaire, fasciné par la beauté de la danse, terrorisé par sa signification, ébloui par ses lueurs... Laissez à l'œil humain sa notoriété observatrice pour mieux vous concentrer sur ce spectacle des plus époustouflants. Certains des plus grands combattants distingueraient les trajectoires des lames, d'autres n'y verraient que du feu, ou de la foudre, voire même un mélange des deux, car il était difficile de déterminer ce qui relevait de cet affront. Et parmi tous ces doutes, un seul se détachait de la masse, qui s'affirmait bien plus que ses congénères, fût il observé, ce combat pourrait rester dans les anales.

Dictés par la berceuse d'une vieille légende, deux hommes, deux démons, deux lames s'entrechoquaient, au bon plaisir de la haine, sous la croupe avide de la faucheuse qui se délectait déjà de l'issue des voies des tranchants. L'origine de cet affront est des plus anciens, des plus habituels, dont le sort aurait du être scellé il y a de cela deux mille ans... "You heard it haven't you ? The Legend of Sparda." Le travail imparfait du père de notre démon au regard océanique, et à la chevelure lunaire avait sûrement, à lui seul donné cette occasion, donné naissance à l'éventualité de cet affront. L'un des combattants ignorait tout de l'autre, alors que l'autre avait prit connaissance de quelques dossiers concernant son adversaire. Et tout commença dans ce parc, né sur la victoire de Sparda...

Cette silhouette, si proche et à la fois si éloignée des ténèbres de la lune suffit à déclencher le premier coup. Une apparition, divine ou démoniaque, emplie d'un esthétisme magistral, coupée par cette tornade, elle même contrée par la danse d'un sabre en furie qui vint au contact de cette lame noire. Puis vint un des contrastes colorié des plus connus, des plus répandus, aux usages plus que coutumiers, le bleu, magique se mêlant, provoquant le rouge sanguin fruit de la vie. Et ensuite parvint cette divine danse de métal, marquant un terme au règne du "moyen". Le jeune Enéon se débrouillait pour le mieux, redoublant d'acharnement, tel un lion frappé par une haine dévorante, sûrement déjà repue de tous sentiments. Et en face se tenait le légendaire Fils Démoniaque de Sparda, Vergil aux apparences des plus claires, et à l'âme aussi sombre que la nuit entourant ce duel...

Les coups s'enchainaient, et les deux épées bleutées dansantes ne semblaient guère emplies d'utilité, seul Yamato menait la danse du côté azur et nacre, tandis que du côté sombre, tout collait dans la teinte... Mené par la fougue d'un maître des plus redoutés le Katana légendaire finit par s'entrechoquer avec Dark Symphony, la lame nocturne, sous ce charme lunaire, et sous la pluie. Ces gouttes d'eau, si inutiles au premier regard, mais tellement empreintes de réminiscences si lointaines et à la fois si proches, la dernière fois que sa lame vint donner affront d'une telle manière, c'était il y a quelques années de cela, quelques milliers de mètres au dessus d'ici.
Dante...

Aussitôt, une arme, si dérisoire aux yeux de notre Démon Suprême apparut dans l'embouchure des lames aux teintes polaires, un pistolet, arme à feu des vivants de notre époque tellement méprisée par Vergil, une simple désignation de la faiblesse. A cette vue, son menton, au quasi-contact avec l'objet vint se lever de quelques centimètres et alors apparurent les quelques paroles qui s'étaient prononcées depuis les top départ des coups. "C'est inutile", "Qui es-tu" "Réponds". Abandonnant le silence pour son être, brisant le mutisme qui l'entoure en mille éclats, pour répondre à ces si futiles paroles...

Cite moi une seule chose qui n'entrerait pas dans ce que tu appelles l'inutilité...
Qui je suis ? Vergil, tu as certainement du entendre parler de moi Enéon.


A ces mots, ce garçon ne pourrait conserver le silence. Trop mènent à la parole, trop laissent dans le doute, et un instant de doute il devrait y en avoir, sûrement. Ainsi, laissant à sa chevelure argentée son élégance innée, le Fils de Sparda décida de ponctuer ces discussions, en commençant par défier du regard son jeune adversaire, encore si insouciant. Le bleu légendaire tel un océan aux fonds insondable, défiant la noirceur et l'obscurité de la nuit... Et l'action se remit en marche. Par un mouvement de poignet digne des héros de nos rêves les plus fous, Vergil se défit de la menace représentée par l'attirail adverse se fondant dans l'omniprésence nocturne, en envoyant tournoyer Yamato protégeant ainsi son corps de toute attaque simple...

Spoiler:


C'est alors qu'un vent, un éclair, une flamme qui sait ? De couleur bleue prit place à l'endroit où se trouvait notre Démon quelques instants plus tôt. Son déplacement des plus fulgurants le plaça environ trois mètres de son adversaire, et il attendait maintenant, courbé sur la poignée de son sabre, le rétablissement des pensées de son adversaire, un seul quart de seconde, le temps de se préparer lui même à la suite...

Spoiler:


Ainsi, le temps que ses paupières s'ouvrent de nouveau, répandant une folle lueur bleutée dans l'espace, il avait emmagasiné l'énergie suffisante à... Son bras se mit en route, entraînant sa lame avec lui, mais surtout une vague énergétique bleu marine et sphérique, partant entourer son adversaire, pendant que la lame effectuait son tranchant mortel à distance... La lame découpe au travers de la sphère en des arcs de cercle maladifs, dans des vagues sanguinaires, cherchant à découper en toute barbarie...

Spoiler:


Si la première sphère était évitée alors, une seconde apparaîtrait, puis une troisième, conservant le même but assassin... Mais Vergil s'arrêterait à trois, il avait déjà en tête la suite de sa stratégie, et dans cette nuit étouffante, sous cette pluie frappante, brillaient toujours deux saphirs à la lueur claire et terrifiante, dénonçant encore et toujours cette même vérité, cette simple expression... Devil May Cry
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MessageSujet: Re: Lost memories...la genèse des héros...[PV]   Lost memories...la genèse des héros...[PV] Icon_minitimeLun 20 Juil - 20:22

    L'ombre s'était immicié à travers les radicelle sanguines de ses entrailles torturées...glissant avec une douceur évanescente le long de sa trachée artère pour redessiner les contour imaginaire de cette petite boule de peur qui lui entravait la gorge depuis des années...cet anima vivante et imaterielle, fruit d'un passé de larme et de souffrance, qui, chaque nuit éclosait dans son esprit pour lui murmurer avec une douceur venimeuse..."Tout meurt Énéon...tout meurt......et ce que tu aura appris à aimer, finira toujours par se faner"...

    ...et seul, dans son sommeille, Énéon se débattait avec la voix de son dragon...et il perdait la partie...refoulant les pleure, ignorant la peine...il faisait les cent pas au milieu d'une pièce vide et à la luminosité rendu ténue par les ironie de sa vie...il n'aurait jamais imaginé qu'il y avait autant de souffrance dans l'univers. Si la douleur physique, il avait appris à la gérer sans même faire appelle à ses dons démoniaques...ce type de mal, il ne s'y était pas préparé. La vérité sur ses origines...la vérité sur la nature dégénérescente qui coulait dans ses veines pour venir infecter chaques parcelles de cette enveloppe matérielle qu'il avait cru désespérément humaine...si Éné avait su jadis que..."quelque"...chose en lui le faisait différer des autres, jamais son imagination de l'avait poussé à envisager ce cas de figure si...dérisoire. Lui, le Héros sans Peur...celui que Fortuna avait jadis porté sur ses épaules et acclamé en une maestria de louange cageoline, était...avait été...et serait toujours...la chose qu'il avait, depuis toujours, juré de combattre. "Démon"...lorsque les échos extatiques de la voix de Mundus s'étaient répercutés à travers les failles de son esprit, Éné avait d'abord cru à un jeu d'illusion...une simple pantomime sans importance ni valeur pécunière...mais avec le temps...les murmures s'étaient intensifiés...émergeant des entrailles de sa conscience pour lui apporter cette fois de vague bribes d'un passé qui n'était pas le sien...des flash à proprement parler...des images rendu expodentielles par le poids de ses vérités...et à travers cet écran de vapeur spectrale il sembla à notre bel Adonis ténébreux, avoir déjà vu ce personnage aux iris d'un bleu arctique...bien que le style vestimentaire, d'un rouge sanguin, différait beaucoup de la gabardine cyan qui cascadait le long de sa silhouette androgyne...

    ...ça, et l'image rémanente du chevalier noir...Nelo Angelo...

    ...c'était les seul souvenir qu'il gardait de la mémoire de Mundus, imprimé en lui par le triste pouvoir de l'hérédité.


    Vergil : "Cite moi une seule chose qui n'entrerait pas dans ce que tu appelles l'inutilité...
    Qui je suis ? Vergil, tu as certainement du entendre parler de moi Enéon."


    Énéon : "..."

    La pluie ruisselait sur l'ébène de sa chevelure mi-longue répartie en une myriade effarouchée de mèches crépusculaires. Son minois de nacre semblait sculpté dans un bloque d'albâtre pure, et la surface obsidienne de son regard était plongé dans l'éternité...fixant le faciès élimé au charme minérale du guerrier lunaire avec une froideur douloureuse...

    ...Vergil et Énéon se figèrent un dernier, un suprême instant, leurs lames soudées l'une à l'autre, se regardant par-dessus une croix crépitante d'argenté et d'obsidienne...

    ...et la réalité vola en éclat lorsqu'un éclair translucide fit sauter la cross de Mars des mains d'Énéon.


    Énéon : "Tsss..."

    ...et la farce continue, cette histoire d'éclairs...de tintement...de claquement. Vergil & Énéon...Énéon & Vergil...une seule et unique représentation sans un seul spectateur pour la contempler...Démon et Devil Hunter...Devil Hunter et Démon tournoyant, tourbillonnant, de percutant, tailladant, tranchant et parant, s'étreignant, glissant, fouettant et déchirant l'air avec des grondement hargneux...

    ...et tout ça pour rien parce qu'une flamme nucléaire a anéanti toute la retenue d'Énéon, et que sa peur est devenu un jallissement de fureur...et que sa fureur est une lame qui réduit Dark Queen à un vulgaire jouet. Plongeant en arrière le héros perdu esquiva "In extremist" la tempète de lame qui menaçait de le trancher en deux et inversa son élan, se fendit directement vers le fils de Sparda tandis que ce dernier défiait les lois de la pesanteur pour fondre instantanément vers son cadet à l'aide d'un Air Trick fulgurant.


    Énéon : "Haaaaaaaaaaaa..."

    ...et les ténèbres l'englobèrent réduisant son champs de vision sur la rutilance extatique de Yamato...et des arabesque métaliques filèrent dans sa direction...découpant tout sur leur passage...Énéon avait été berné...

    ...l'inéluctable se produisit...


    Slash !!


    ....les estocs déchirèrent l'air...éventrèrent la sphère et traversèrent la silhouette sculpté par les burins de la guerre du bel avatar de Noctulius...le Dieu de la nuit.......le silence retomba, morne et emplie d'une inéluctable fatalité. Dark Queen glissa lentement vers le sol, avant de chuter sur la surface gravelé du bitume en un tintement évanescent.

    Énéon : "Urkh...(touss)..."

    L'ébène de son manteau avait été découpé sur les lignes délicieusement masculine de son torse d'Appollon, dévoilant plusieurs entaille qui, déjà, commençait à se régénérer...et pourtant...quelque chose clochait...même si Énéon était doté du même don que Vergil concernant le métabolisme accéléré de certaine blessure, les dégats orchestrés par le Judgement Cut aurait dû faire bien plus de dégats que cela.

    Énéon : "Je te l'ai déjà dit...(touss)..."

    Lentement, ses prunelles caramélisées remontèrent vers le faciès de Vergil...qui pû distinguer un étrange détaille autour du jeune sauvageon...un détail qui n'était pas apparut dans son intégralité tout à l'heure...

    Énéon : "...c'est inutile."

    Spoiler:

    L'éclat d'abord légèrement iridescent du Madness apparut timidement autour du beau ténébreux...dessinant avec légèreté la sculpture de ses formes sous son manteau couleur minuit...et commença par enfler en une couleur mauve, puis indigo...

    Énéon : "...crève..."



    Un spasme de souffrance insupportable lui traversa le visage...une souffrance rendu exacerbé par les poids de ses souvenirs...et de la haine qu'il ressentait à l'égard d'un monde qui lui avait tant prit, et des faiblesse de l'être humain en générale... Toute cette souffrance, il la reporta sur Vergil qui pu voir Énéon le regarder avec des yeux mourant...

    ...et le pouvoir répondit à son appel...brut...sombre, et aussi sauvage qu'une tempête d'éclair mû par les caprices glacés de l'obscurité.

    Celui-ci s'enroula autour de ses poignets comme un fil barbelé fait de lumière...il se glissa dans son étreinte, se fondant dans une lueur douloureuse pour les yeux...telle une nova aveuglante, impénétrable et voué à la destruction...

    ...et implosa littéralement autour du bel effarouché, calcinant le bitume qui éclata sous la puissance du choc...réchauffant l'atmosphère qui, très vite, se mua en une fournaise de rouge et d'orangé pour filer avec une rapidité inhumaine vers la silhouette du fils de Sparda, si...infime devant la colonne de flamme qui menaçait de le submerger à tout instant...

    ...la situation demeurait selon le terme consacré, sans issues.


Dernière édition par Énéon le Mar 21 Juil - 22:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lost memories...la genèse des héros...[PV]   Lost memories...la genèse des héros...[PV] Icon_minitimeMar 21 Juil - 21:20

Dans un combat, quand le sang crie liberté, et les airs souillés par le fluide vital ne savent où se placer dans le royaume qui est le leur, alors les issues se font rares. Ici les conditions semblaient réunies pour qu'elles se limitent à une seule alternative : vivre ou mourir. Lames des temps modernes défiant le reflet de la lune de par leur vivacité, haine insondable telle au ciel noir des lourds destins, et envie de vaincre bien plus puissante que cette terre et que ces nuages qui pleuraient leur funeste et nomade renommée. Et sous ces éléments déchaînés l'ombre bleue ne fléchissait pas. De toute son expérience du combat et fort de ses capacités naturelles, ses coups semblaient imparables. Lui semblait être né pour devenir cette machine de guerre, sans cœur ni âme simplement habité par ce désir de puissance et cette volonté de gouverné tout ce sur quoi se poseraient ses yeux, topazes aux mille reflets...

Et pourtant, certains détails de son passé ne trompent pas et démantèlent cette fatalité. Non Vergil aurait pu être un autre. Son frère illustre cette possibilité à la perfection. Or au travers la noirceur et la chute, par delà l'humanité et l'affection, le démoniaque Fils de Sparda était devenu un maître de guerre qui semblait cette nuit là un adversaire aux prouesses étonnantes. Cet Enéon il l'avait déniché au cœur de cette ville, et sous sa ruisselante chevelure d'ivoire beaucoup de projets se tramaient déjà.

Le sang se mêla à l'argent et au pourpre lors que les sphères lancées par l'instrument maître de la puissance de Vergil heurtèrent le fils de la nuit. Et ce dernier n'avait de cesse de pousser des exclamations. Le fils de Sparda était à nouveau redressé, fier et droit devant la victime de l'orchestre belliqueux qu'il dirigeait d'une main de fer avec pour baguette le plus prestigieux des sabres jamais créé. Il ne bougeait pas, se contentant de fixer celui qu'il venait de frapper de son regard qui pourrait glacier les plus ardents des brasiers des Enfers. Enéon répéta alors que c'était inutile comme un riff de la mélodie mortuaire qui opérait en ce soir où la pluie ne voulait ralentir sa chute. Mais alors un détail perturba la plainitude de l'Ombre bleue, le jeune et farouche combattant à qui il s'opposait n'était que peu frappé par les spirales de Yamato. Trop peu... Et alors qu'autour du jeune homme se formait une aura aux variantes des couleurs nocturenes, ce dernier sembla ordonner à Vergil de mourir.

Beaucoup auraient ri de ce petit mot, mais pas Vergil. Lui resta de marbre, son sourire oublié depuis une éternité, et son expression faciale gravée dans la roche la plus dure. Et d'un regard dur et sceptique il avança d'un pas. Mais les évènements s'enchaînèrent trop vite pour qu'il puisse réaliser la puissance de l'attaque que lui portait son adversaire. Une lueur aveuglante traversa la nuit et les flammes naquirent. Un fou brasier qui fila bien trop rapidement pour que le fils de Sparda puisse l'éviter, et écarquillant les paupières il contempla la souffrance et le potentiel mis en œuvre par celui qu'il considérait comme le fils de Mundus.

L'explosion dévasta l'intégralité du parc, avec une rapidité et une puissance affolante. Et lorsque la déflagration fut passée, toute vie semblait avoir disparu. Et pourtant, malgré les circonstances des évènements l'alternative était toujours présente, vivre ou mourir. Quelques éclairs jaillirent d'un recoin du lieu calciné, et petit à petit une puissance semblait s'éveiller d'un sommeil qui ne fut qu'éphémère. Un souffle rauque et un grognement sourd retentirent. Bien que cet être ne ressemblait plus à cet allégorie de la beauté humaine, Vergil était toujours en vie, démoniaque.


Spoiler:

Le corps écailleux du monstre était largement noirci par l'explosion, et dans l'ombre du parc de sa voix strillée par la haine et le halo infernal qui l'entourait, Vergil répondit à Enéon :

Tu as raison, c'est inutile. Jette les armes, tu ne peux rien faire face à moi.


Le timbre de sa voix était noyé dans la colère, peut-être un effet du Devil Trigger, mais en réalité le fils de Sparda était agacé par l'excès de confiance en lui qu'il venait d'avoir, le poussant dans ses derniers retranchements. Car bien des fois le mépris et la sous-estimation d'un être l'avaient conduit dans de noirs tunnels. Aujourd'hui il ne refera pas cette erreur. Quatre lueurs cyan tournoyèrent alors autour de lui, quatre répliques de l'épée de son illustre géniteur, et dans l'obscurité il se rapprocha d'Enéon, la même lueur dans ses yeux à la lueur intensifiée... Devil May Cry.
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